Occupation de l'Odéon théâtre de France par les étudiants

- à 4'05 : lancement du sujet de l'occupation de l'Odéon par Bernard NICOD. Récit de l'Occupation du Théâtre de l'Odéon. Vers 23 heures, un millier d'étudiants ont investi le théâtre. L'occupation s'est déroulée sans incident et dans La bonne humeur. Très vite, du pigeonnier au sous sol, ils étaient bientôt 4000 pour 2500 places.- à 4'35 : Patrick LECOCQ interroge un responsable étudiant qui explique les raisons de cette occupation et pourquoi ils ont choisi d'occuper le Théâtre de France plutôt que la Comédie française ou l'Opéra. Leur but : détruire les bastions de la culture bourgeoise. Choix par rapport à l'emplacement de ce théâtre au coeur du quartier latin. La complicité d'un machiniste qui leur a mis la salle à disposition. Jean Louis BARRAULT, directeur du théâtre, est venu leur parler dans la nuit. Rapporte ses propos qu'il qualifie de démagogiques car il aurait dit "je suis un vieil anarchiste". (En fond sonore : Ambiance sonore de l'occupation dans le théâtre.) (1'50)- à 6'26 : Le journaliste rapporte les propos de Madeleine RENAUD qui est venue parler aux étudiants, pour leur dire : "Notre théâtre n'est pas un théâtre bourgeois. Nous jouons GENET, ADAMOV ou BECKETT. Et vous feriez mieux de prendre d'assaut d'autres théâtres" (citation). - à 6'49 : Papier sur le problème des examens. Alain GEISMAR aurait déclaré "les étudiants de 1968 ne seront pas une génération sacrifiée". Idée de jury mixte. Boycott ou report des examens. Le point sur les concours nationaux.- à 8'19 : Papier sur l'occupation des universités. 3ème nuit révolutionnaire à la Sorbonne. Dans la cour intérieure un orchestre apportait une note de fête villageoise. Sur les murs les portraits de MAO, TROTSKY ET CHE GUEVARA. Situation en province : Strasbourg, Reims, Lyon, Toulouse et Marseille qui a voté pour la gestion démocratique de la faculté "premier pas pour la création d'une université autonome démocratique et populaire".- à 9'41 : papier sur les prolongements politiques et parlementaires de cette crise de l'université.