« La planète les a fait descendre dans la rue pour la première fois ». Le 15 mars 2019, des centaines de milliers de jeunes, écoliers, lycéens et étudiants de plus d'une centaine de pays marchaient pour alerter sur l'inaction climatique. Ce mouvement a été initié par la jeune Suédoise Greta Thunberg au mois d'août 2018 avec ses grèves scolaires hebdomadaires devant le Riksdag, le bâtiment du Parlement suédois. Le 15 mars, elle appelait à marcher pour une première grève mondiale pour le climat. Objectif selon l'archive en tête d'article : dénoncer l'inaction « des grands de ce monde ».
«Soir 3» rapportait près de 30 000 manifestants à Paris et des événements similaires dans 200 villes de l'hexagone. Une mobilisation sans précédent. Dans la manifestation parisienne, deux très jeunes garçons expliquaient : « On n'aimerait pas mourir dans 10 ans ». Et d'autres d'interpeller : « On connait les conséquences et on ne fait rien ».
En mai, une seconde grève donnait lieu à près de 1600 manifestations dans 150 pays et, le 20 septembre, l'une des plus grandes grèves mondiales avait lieu avec plusieurs millions de manifestants dans le monde.