Prête-moi ta plume
Le retour de l'écrivain public... Au Moyen Age, il était indispensable. Aujourd'hui, en banlieue, les permanences d'écrivains publics bénévoles se multiplient et à Paris, la première association n'arrive plus à faire face à la demande. L'écrivain public a bien changé : il écrit toujours pour les autres, mais les lettres ont évolué. Sa plume est administrative et sa mission est sociale.Interview d'un immigré qui a recours au service d'un écrivain public.Interview de Nathalie ROLAND, écrivain public bénévole à Antony, sur les compétences nécessaires.A Antony, la municipalité propose des permanences d'écrivains publics dans les différents quartiers de la ville. Un service gratuit assuré par des bénévoles, souvent des cadres retraités. Régine QUINT, écrivain public bénévole, n'imaginait que tant de personnes ne savaient ni lire ni écrire. Il y a deux ans, la première association d'écrivains publics est née à Paris, fondée par Micheline MARRET qui a dû multiplier les antennes, engager des bénévoles et même des salariés. Le local de "Ma plume est à vous" ne désemplit pas. Interview de Gabriel INDZOANDZI, usager, arrivé en France en 52, qui justifie de ne pas savoir écrire (il y a le téléphone...).80% d'étrangers et 20% de Français font appel aux écrivains publics. CORINNE est venue pour renouveler un dossier de surendettement et à l'occasion Micheline MARRET téléphone au fisc pour demander l'annulation de la taxe d'habitation que CORINNE ne devrait pas payer. Comme beaucoup, CORINNE ne connait pas ses droits. Interview de Micheline MARRET, présidente de "Ma plume est à vous" (Paris 18ème) sur le public en difficulté.Le bénévolat ne suffit plus. MALIK a été embauché. En 1984, Antony fut une des premières communes à créer un service bénévole d'écrivains publics. Ils sont 15 et se réunissent régulièrement pour échanger leurs expériences. Un jour JANINE a reçu une demande pour écrire une lettre d'amour...
Producteur / co-producteur |
France 3 Paris |
Générique | Journaliste : Caroline Douilliez Journaliste reporter d'images : Olivier Tieth |