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Le premier pas sur la Lune

Le premier pas sur la Lune

La Grande Explication - 30.04.2019 - vidéo

Le 20 juillet 1969, après quatre jours dans l’espace, l’astronaute américain Neil Armstrong pose le pied gauche sur la Lune.La Grande Explication revient sur l'exploit l’exploit de la mission Apollo 11.One small step for man one giant leap for mankind » ( C’est un petit pas pour l’homme, un grand pas pour l’humanité ») Il est 21h56 aux Etats-Unis, 3h56 en France et, dans le monde entier, des centaines de millions de téléspectateurs suivent l’exploit de la mission Apollo 11… même les enfants, que l’on a réveillés pour l’occasion. L’image est très floue, le son grésille, mais, aux quatre coins de la planète, on frissonne. Vingt minutes plus tard, Armstrong est rejoint par Edwin Aldrin. Ensemble, ils collectent des échantillons de roches et plantent le drapeau américain dans le sol lunaire, symbole de la victoire américaine sur l’URSS dans la conquête de l’espace. Au lendemain de la seconde guerre mondiale, l’URSS et les Etats-Unis s’affrontent dans un conflit d’un genre nouveau : c’est la guerre froide. Les deux superpuissances veulent démontrer leur supériorité idéologique mais aussi technologique. Très vite, la course à l’espace devient le symbole de leur rivalité.Les premiers succès sont d’abord soviétiques : en octobre 1957, ils placent le premier satellite artificiel en orbite, surnommé SPOUTNIK.Piqués au vif, les Etats-Unis créent la NASA qui doit leur permettre de rattraper leur retard. Mais les Soviétiques sont trop rapides et enchaînent les exploits. En 1961, le premier homme à voyager dans l’espace est Russe : il s’appelle Yuri Gagarine. L’Amérique est humiliée : son astronaute, Alan Shepard, arrive dans l’espace un mois trop tard. Mais le nouveau président des Etats-Unis, John Fitzgerald Kennedy, est déterminé à dépasser l’URSS. Le 25 mai 1961, il fait une annonce retentissante : « I believe that this nation should commit itself to achieving the goal, before this decade is out, of landing a man on the Moon and returning him safely to Earth” (Notre nation doit s'engager, dans l'accomplissement d'un but, et ce d'ici la fin de la décennie : aller sur la Lune et rentrer sur Terre en toute sécurité.)C’est le programme APOLLO. Le plus ambitieux programme spatial jamais créé. Le compte à rebours est lancé. Les deux grandes puissances se livrent alors une compétition acharnée, enchaînant les expéditions préparatoires, les prouesses technologiques et les échecs.Le 16 juillet 1969, les Etats-Unis sont prêts. Les yeux du monde entier se tournent vers la mission Apollo 11 au Centre spatial Kennedy, en Floride. Les trois astronautes chevronnés, Neil Armstrong, Edwin Aldrin et Michael Collins s’apprêtent à entrer dans la légende.A 9h32, la monumentale fusée Saturne V décolle. Le spectacle est grandiose.
Conformément au protocole, Michael Collins, le pilote du module de commandement, reste en orbite pendant qu’Armstrong et Buzz commencent leur descente vers la Lune. Tout se déroule parfaitement quand, soudain, une alarme retentit. La pression monte… Après 30 longues secondes, Houston, le centre de contrôle, rassure les astronautes : c’est le tableau de bord qui est saturé. A priori, rien de grave : la mission se poursuit. Mais l’incident a déconcentré les astronautes qui ont légèrement dévié de leur trajectoire. Le module s’approche dangereusement d’une zone encombrée de rochers. Avec un sang-froid exceptionnel, Armstrong prend alors le contrôle manuel de l’appareil. La tension est à son comble : il ne reste plus que quelques secondes de carburant avant la panne sèche. Armstrong : “The eagle has landed” (Traduction : « L’aigle vient de se poser ») Le retour sur Terre se fait sans encombre et, après une période de quarantaine, pour s’assurer qu’ils ne rapportaient pas de microbes dangereux pour l’homme, ils sont accueillis comme des héros. Après l’exploit d’Apollo 11, d’autres expéditions américaines retournent sur la Lune mais, peu à peu, le contexte de « détente » ne justifie plus ces missions au coût exorbitant. Les politiques et le grand public se désintéressent de l’espace et la crise économique des années 70 met un terme au programme Apollo.

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