Henri KRASUCKI face à Pierre DREYFUS

Face au PDG de Renault Pierre Dreyfus, Henri Krasucki évoque les conditions de travail à la régie , une des causes de la grève de l'usine du Mans. Il lui demande pourquoi il refuse de négocier l'amélioration de ces conditions. Dreyfus rappelle les investissements de la régie pour automatiser des tâches physiques et donne l'exemple de la fonderie de Douverain (?). Les ateliers anciens ne peuvent être entièrement transformés malgré de grands efforts comme dans l'usine du Mans. Krasucki lui rappelle qu'il ne veut pas en discuter avec les syndicats. Il passe aux trois inquiètudes actuelles du personnel : la machine outil, la machine agricole et Billancourt. Pierre Dreyfus rappelle les efforts de developpement de la machine outil qui ne peut que rassurer le personnel : "Je suis le commis voyageur de la machine outil, nous avons signé de nombreux contrats avec l'Union Soviétique et si nous donnons des contrats aux autres c'est parce que nous ne fabriquons pas les machines (...) nous avons perdu un contrat avec l'Algérie c'est vrai... mais il ya un temps d'étude entre la signature d'un contrat et sa réalisation... le marché est mauvais pour la machine outil à cause de la transformation de l'agriculture et de la conjoncture... en ce qui concerne Billancourt, les effectifs n'ont pas baissé (de 3000 en 18 mois quand même rappelle Krasucki)"