Massoud à propos de la situation militaire fin 1996

ITW MASSOUD : "Nous voyons l'Afghanistan avec un gouvernement fort et bien organisé et nous répétons qu'il faut un gouvernement national et uni. De quoi sera fait l'avenir ? On ne peut pas le dire maintenant. Pour le moment, nous avons pris le commandement que d'un seul côté et on va essayer de résister de l'autre côté. On veut faire la paix. On va commencer dans ce sens. Les réunions pour mettre de l'ordre dans l'Histoire de notre pays ont commencé. Je suis toujours disponible pour les réunions, pour l'Histoire. Les Taliban eux n'ont pas accepté la paix proposée. A partir de maintenant, on insiste sur la paix. Si les Taliban veulent entendre raison, ce sera bien pour l'Afghanistan. Nous essayons de leur faire accepter cette paix, nous nous n'aurons aucun problème. Mais il ne faut pas n'importe quelles conditions, on ne veut pas des agents du Pakistan ou l'ingérence de pays étrangers. Leurs démarches et leurs actions dans les villes ici ont fait qu'ils furent très demandés mais aujourd'hui les gens détestent les Taliban. Si on accepte des conditions mauvaises ça veut dire qu'on n'aura pas agi avec notre intelligence et notre peuple ne l'accepterait pas." - "Quelles sont vos relations avec DOSTOM (chef des Ouzbeks) ?" - "On s'entend bien, c'est la meilleure relation possible aujourd'hui. Nous sommes trois groupes, Dostom, nous et Khalili et nous marchons ensemble, nous étions déjà ensemble dans les guerres civiles. Grâce à Dieu, il n'y a aucun problème entre nous. Notre démarche commune démontre la définition que nous avons de l'Afghanistan. Les 3 groupes, Dostom, Khalili et nous avons montré notre unité. Nous sommes solidaires. Pendant la guerre civile (1992-1996: pouvoir du gouvernement islamique à kaboul) c'était déjà cette situation. Nous serions résistants devant toute attaque étrangère, paskistanaise ou autre, Pakistanaise ou toutes autres "marionnettes" de puissances étrangères ... Nous sommes unis contre ceux-là." La scène est filmé dans le QG de Massoud dans la vallée de Parende.