La psychiatrie de l'an 2000
Les participants tentent de définir, ou de ne pas définir la folie : maladies et troubles mentaux sont extrêmement divers. KOUPERNIK explique : enfance 1% de psychoses 1% de schizophrénies-. Pour LAINE le danger vient d'une hospitalisation excessive et d'une chasse aux marginaux. KOUPERNIK différencie maladies mentales strictement définies et sociopathies . Tous s'accordent sur le rôle de bouc émissaire du psychiatre : décisions à prendre face au risque de suicide. On aborde le problème du traitement : avantages des neuroleptiques sur les méthodes anciennes, mais ce sont des médicaments nouveaux (25ans)et leurs champs inconnus restent immenses-a Lainé qui pose le problème de faire taire le symptôme ou de soigner, GLOWINSKI répond par l'acte médical impératif devant les situations d'urgence. ZARIFIAN déplore l'image de la maladie mentale dans l'opinion publique. Brève polémique sur les expériences nouvelles à l'étranger (Italie)-ZARAFIAN pose le problème de la loi de 1838 sur l'internement d'office. Court film sur l'utilisation du scanner pour l'observation du cerveau-conclusion sur le champ imprévisible de la recherche en biologie et pharmacologie.Le débat est mené par Robert Clarke.
Producteur / co-producteur |
Télévision Française 1 |
Générique | Réalisateur : Denis Derrien Présentateur : Robert Clarke Participants : Jeanne Bourin, Cyril Koupernik, Tony Laine, Edouard Zarifian, Jacques Glowinski |
Descripteur(s) | maladie mentale, médicament, psychiatrie, recherche médicale, scanner |