Les Palestiniens : la paix qu'est ce que c'est ?

Ce dossier propose de faire le point sur la situation des Palestiniens à travers leur image véhiculée par les fedayin et Septembre noir. Des images d'illustration et des plans d'archives alternent avec les analyses de responsables politiques locaux et d'un jeune palestinien anonyme.Les Palestiniens en 1973 sont apparemment synonymes de fedayin, Septembre noir et d'homme à la mitraillette plutôt que de réfugiés. Des images d'une affiche représentant des fedayin et des photos du commando Septembre noir illustrent ce commentaire.Kamal NASSER, porte-parole de l'OLP, assassiné la veille par des israéliens à Beyrouth, répondait aux journalistes il y a quelques jours (en anglais doublé). Il revendique l'autodétermination du peuple palestinien et qualifie la cause palestinienne de "juste". Il déclare être en guerre contre "les sionistes" mais non contre les juifs et annonce que les Palestiniens ne renonceront pas à leur lutte.Présentation de Septembre noir sur des images d'archives de personnes cagoulées surveillant un immeuble depuis les balcons et une flaque de sang à terre et ensuite par les articles des journaux français concernant Septembre noir et la prise d'otage meurtrière aux Jeux Olympiques de Munich.Un jeune palestinien (en anglais doublé), installé devant une affiche représentant des fedayin, analyse comment sont qualifiés les actes meurtriers de chaque camp : terrorisme pour les Palestiniens et erreur pour les Israéliens d'après ses propos. Plus tard, il déclare que la solution réside dans la création d'un véritable "état palestinien". Il conclut ensuite en estimant que le retrait des territoires occupés ne résoudra pas le problème. Il met en avant les notions de principe et de justice. Zakaria ISMAIL, vice-ministre syrien des Affaires étrangères, justifie l'existence des fedayin en évoquant d'abord le désespoir des Palestiniens face à leur situation.Pour Yohanan MEROZ, sous-directeur général du ministère israélien des Affaires étrangères, les négociations ne peuvent se faire qu'avec les pays arabes et non pas les Palestiniens. Pour lui, le problème palestinien relève d'un "cadre interarabe".Shimon PERES, ministre israélien des communications et des transports, estime que le conflit oppose "un peuple juif et un peuple arabe", avec une "controverse géographique".