La voie express de Lésigny

A Lesigny en Seine et Marne, un village est en colère : la raison en est une voie express qui n'était pas prévue va traverser les nouveaux ensembles d' habitations. UN sujet qui illustre bien les difficultés liées à l'urbanisation autour des grandes agglomérations. Interview de Mr SANCHO, Président de SOS Lesigny : " Nous sommes une des rares communes qui aiet eu la chance de connaître un enquête d'utilité publique et nous avons évidemment alerté la population, laquelle population a manifesté son opposition à ce projet ". Télétrottoirs des habitants du village manifestent leur désapprobation. Interview de Mr ARHANGUELAGUE, Directeur de l'Equipement Régional... "En 68, il a fallu une autorisation pour construire cette ZAC. Dès cet instant , on savait que l'élargissement de la voie était inévitable" Interview de M. LACHAUD, commissaire enquéteur explique qu'il est enquêteur parce qu'il est à la retraite et ancien fonctionnaire. Il avoue ne rien connaître à l'urbanisme mais qu'il a l'habitude des dossiers. Le Président de SOS Lésigny avec habitants : "On va couper le village en deux." Interview de M. LACHAUD : " I l faut se rendre compte que les projets présentés sont parfaitement en état.Je ne fais pas de chose désagréable..". Les habitants en salle de réunion protestent. Interview du Maire de Lesigny, démissionnaire: " C'est la faute du Ministère de l'Equipement" - brouhaha de séance " l'administration subit les faits au lieu de réagir ". Interview de M. SANCHO donne sa définition : " Une voie express a une interdiction d'accès à ses riverains". Interview de Mr LACHAUD : " On a voulu relier les villes nouvelles entre elles". Intervention d'une habitante : "Qui a demandé une voie express, la plupart d'entre nous travaillons à Paris, à 25km. Nous avons choisi de faire trois heures de transport par jour pour vivre à la campagne, ce n'est pas pour avoir une voie express à nos pieds ". interview de Mr ARHANGUELAGUE montrant un autre tracé et propose que la voie express soit de part et d'autre du village" - les habitants refusent et parlent de "goulot d'étranglement" Interview de Mr RICKARD, Préfet de Seine et Marne, à son bureau : " Le village est à 25km de Paris. Si on y construit des maisons individuelles qui sont le rêve de tous les Français, il faut bien se rendre à l'évidence que ce n'est pas tout à fait une ville, mais ce n'est plus tout à fait la campagne."