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Invité Edouard Balladur Premier ministre

Invité Edouard Balladur Premier ministre

Le Soir - 04.01.1994 - 28:36 - vidéo

Edouard BALLADUR, premier ministre, est l'invité du journal. - La première partie de l'interview, en début de journal, porte sur ses souhaits pour l'année 1994 : "1993 a été une année difficile, elle ne laissera un bon souvenir à personne. Je souhaite qu'en 1994 on puisse améliorer la situation, que les français se mettent dans un état d'esprit positif, que chacun fasse preuve de tolérance. Il faut essayer de se comprendre. Le deuxième souhait, c'est que tous se consacrent à l'effort. Le troisième, c'est que les français retrouvent l'espoir en un avenir meilleur". - La deuxième partie de l'entretien fait suite au sujet qui lui est consacré. - - Question sur les périls qui attendent le premier ministre en 1994 : "1994 doit être l'année pendant laquelle la France doit aller mieux, où elle doit retrouver la croissance. Il faut stopper la dégradation du chômage... Pas plus qu'en 1993, je n'ai l'intention de laisser mon esprit occupé par des perspectives autres que celles du redressement... Je souhaite que les membres du gouvernement restent en dehors de la campagne pré-présidentielle. Le gouvernement n'est pas là pour organiser le combat politique. Je souhaite que les membres de la majorité observent la même retenue". - Il refuse de répondre à une question sur le choix du candidat pour la majorité. - Question sur l'élection européenne : "L'enjeu est de désigner les représentants de la France au Parlement européen pour mieux défendre les intérêts français. Il est donc nécessaire d'avoir une cohésion. Une liste commune serait donc préférable... Je me demande s'il ne serait pas mieux que le gouvernement se tienne en dehors des élections". - Question sur la récente expulsion d'Iraniens vers l'Iran alors que la Suisse les réclamait : "Ce n'est pas de raison d'Etat qu'il s'agit. Ces derniers mois des décisisons difficiles ont été prises par le gouvernement en matière de sécurité... Cette décision-ci est conforme aux intérêts de la France et des français. Je ne souhaite pas m'exprimer davantage, je demande qu'on me fasse confiance. Je souhaiterais aborder un autre sujet, sur l'école. Est-ce-que je peux ?. - Question sur la loi Falloux : "Le problème n'est pas de faire de bonnes opérations politiques. J'ai le souci de rassembler le plus grand nombre de français. Le problème de l'école est un problème de justice et de liberté : deux millions d'élèves sont dans des écoles privées sous contrat ; il est normal que ces écoles puissent bénéficier d'investissements pour des réparations. Il y a eu inquiétude du Public. Pour leur permettre de la dissiper, j'ai décidé de créer une commission qui va regarder tous les problèmes de sécurité dans le Public et dans le Privé, et je vais mettre en place un plan de cinq ans pour payer les réparations dans les écoles publiques". - Question sur le financement du déficit des comptes sociaux : "Il faut poursuivre la baisse des charges pesant sur les bas salaires et donc trouver une recette de compensation. La TVA sociale pourrait être cette recette ". - Question sur la présence des casques bleus français en Bosnie : "Les belligérants tiennent deux langages : à Genève, ils parlent de paix, alors que sur place, ils mettent en cause la sécurité de nos soldats. Ils faut donc leur demander quand ils disent vrai". - Question sur le cadeau offert par ses ministres : "Ils m'ont offert un exemplaire des oeuvres de RABELAIS ".

Producteur / co-producteur France 3
Générique Présentateur : Christine Ockrent Participant : Edouard Balladur
Descripteur(s) croissance économique
Présidentielles

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