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Plateau Jacques Delors

Plateau Jacques Delors

F2 Le Journal 20H - 24.01.1995 - 13:13 - vidéo

Invité du journal, Jacques DELORS, ex-Président de la Commission européenne de Bruxelles dont le mandat vient de prendre fin, remplacé par Jacques SANTER. Il répond aux questions de Bruno MASURE. - Jacques DELORS "En allant à Bruxelles en 84, je n'étais pas sûr de mon coup : savoir trouver le bon équilibre et ramener la paix sociale". - Sur la Présidence de la France qui débute en pleine campagne électorale : Jacques DELORS "J'avais proposé d'intervertir. La France a précisé ses points. Je vais continuer mon livre Blanc sur la Croissance et l'Emploi. Essayer de pacifier toute la Grande Europe. La région Est est fragile. Elle n'a pas le même passé que nous. Il faut les préparer à entrer dans l'Europe". - Sur la Culture, Jacques DELORS "Défense de la culture européenne. Maintenir l'expression de nos cultures et langues dans l'expression cinématographique et audiovisuelle (...) Les responsables de la politique française sont européens. Ma conception n'est pas la même que celle de BALLADUR. Mieux faire rayonner la France". - Sur le Livre Blanc consacré à l'emploi, Jacques DELORS "Le bulletin de santé est bon parce qu'aujourd'hui on est mieux capable de se défendre qu'il y a dix ans (...) Il est normal que cette Europe soit plus critiquée qu'il y a dix ans. - Sur l'Europe, thème absent de ce début de campagne, "Dans l'électorat de Droite, il y a plus de divergences sur l'Europe. Si j'avais été candidat, j'aurais parlé plus franchement. Il s'agit d'une ouverture extraordinaire. L'Italie, La France l'Allemagne se faisaient la guerre... - Sur sa retraite, "Je suis heureux que les hommes politiques de tous pays aient reconnu ma contribution à l'Europe. Je continuerai à travailler pour l'Europe, partagé par des hommes de gauche et de droite". - Sur sa non-candidature à l'élection présidentielle, regrets? "Je me réveillais la nuit pour prendre une décision. Sur l'analyse politique, je n'aurais pas eu la majorité pour faire ce que j'ai promis aux Français". - A propos du PS "champs de ruine", "Je ne crois pas que c'est un champs de ruines. Le Parti socialiste français est riche d'hommes et de femmes de qualité. Il serait ridicule de voir cela mis à bas. Ce parti soutient la comparaison avec les autres. Ne nous fâchons pas et acceptons ces Primaires". Il appelle ses camarades à faire ces primaires "Ce qui sépare est moins important que la Droite". - Sur son candidat "Ma voix est acquise à celui qui sera désigné". Refus de dire lequel. "Le PS est riche. Une primaire est un mode démocratique. On peut le faire". - Dernière question de Bruno MASURE "Présidentielle jouée à Droite" : Jacques DELORS "La Présidentielle n'est jamais jouée".

Producteur / co-producteur France 2
Générique Journaliste : Bruno Masure Participant : Jacques Delors
Descripteur(s) emploi, France, homme politique, parti politique, politique culturelle, POLITIQUE INTÉRIEURE, politique sociale, président, PS-France, Union européenne
Politique

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