Plateau Roland DUMAS

LE MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES, Roland DUMAS, EST L'INVITE D'Hervé CLAUDE ET DE Pierre SERRA, SUR LE PLATEAU DU 20H, APRES LA CONFERENCE DE PRESSE DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, DURCISSANT SES POSITIONS VIS A VIS DE L'Irak. A propos des otages "nous avons parlé de prisonniers, maintenant ils sont exposés, pris en bouclier, ils sont devenus des otages, pas d'hésitation sur les mots... Nous nous préoccupons de leur sort, radios, ambassades, soins apportés aux familles... On ne négocie pas avec des preneurs d'otages, ni avec l'Irak"... A propos des relations avec l'Irak "les relations diplomatiques ne sont pas rompues, il y a encore une ambassade au Koweit, on multiplie les protestations à Bagdad" "personne n'a eu de contact avec Saddam HUSSEIN"... A propos de l'escalade du conflit "c'est un engrenage qui peut conduire à la guerre, on peut en sortir si la raison l'emporte, quand on ne sacrifie pas aux principes... A propos de l'activité diplomatique" réunions qui se poursuivent à l'ONU, rencontre avec le Ministre des Affaires étrangères de Grande Bretagne, harmonisation du Conseil de Sécurité, la diplomatie conserve ses droits... Quand on est solidaire des résolutions des Nations Unies, on peut souhaiter qu'elles produisent leurs effets, si cela n'aboutit pas, on passe au stade supérieur, la contrainte... ""Nous avons privilégié la solution arabe, il ne faut pas désespérer de cleur capacité à régler le problème..." Sur la politique de la France vis à vis du monde arabe "quelle politique arabe ? la France est un allié traditionnel des pays arabes mais il s'agit d'autre chose aujourd'hui, il faut sanctionner une grave faute contre le droit international" à propos de la réunion de l'UEO "réunis dans différentes instances ce matin avec les 12 ministres des Affaires étrangères, attitude commune : pas de fermeture des ambassades parce que certains de nos ressortissants sont menacés..." A propos des modalités de négociations avec l'Irak "entendu Tarek AZIZ parler de possibles négociations avec les Etats Unis, le préalable à toute négociation c'est la restauration de la souveraineté du Koweit".