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Jacques CHIRAC

Jacques CHIRAC

Campagne électorale officielle : élection présidentielle 2ème tour - 05.05.1988 - 14:47 - vidéo

Campagne électorale officielle pour le deuxième tour des élections présidentielles. Jacques CHIRAC est interrogé par Michel BASSI (Directeur du "Méridional"). - A propos du débat télévisé du 28 avril entre CHIRAC et MITTERRAND, BASSI remarque que MITTERRAND a fait à son adversaire le "coup du mépris". CHIRAC : "Ca, c'est dans sa nature. Venant de lui ça ne me perturbe pas. Ce sera aux téléspectateurs de juger. Mais il y a deux choses très claires : la première c'est qu'il n'a rien proposé, il s'est seulement référé au passé. La seconde m'a choquée : il a travesti la vérité dans l'affaire GORDJI. Il a affirmé une contre-vérité avec un applomb incroyable". - CHIRAC parle ensuite de la montée du Front national : "MITTERRAND est à l'origine d'un courant protestataire qui n'existait pas en 1981. Le laxisme de sa politique a créé les conditions objectives de ce développement. Inconsciemment, par imcompétence mais aussi volontairement pour perturber la majorité. En ce qui concerne les "valeurs", je n'ai pas de complexe, je ne me laisserai pas engluer dans les problèmes théoriques alors que le candidat du PS veut éviter d'aborder les vrais problèmes". Jacques CHIRAC cite ensuite les problèmes en question puis revient à MITTERRAND qui "a peur du vrai débat, qui veut l'escamoter car il est incapable d'apporter des réponses. Le RPR est associé aux centristes, à la famille radicale et indépendante dont les valeurs sont la sécurité, la famille, la patrie et ce n'est pas le Parti socialiste qui nous donnera des leçons de morale." - CHIRAC passe ensuite à la situation en Nouvelle Calédonie et au problème des gendarmes retenus en otages : "Il ne faut pas mettre en danger la vie des otages mais tout sera mis en oeuvre pour les libérer et sauver notre honneur. Cette opération intervenue juste avant le 1er tour des élections n'est pas un hasard, elle avait été préparée de longue date. - Conclusion de l'entretien : "MITTERRAND a-t-il changé ?" demande BASSI. "S'il a changé, répond CHIRAC, il doit nous laisser continuer notre action. Il demande un chèque en blanc, c'est une escroquerie". A propos du PS, CHIRAC parle "d'ambition de la médiocrité". Puis il dit pourquoi les français votent PS et pourquoi il faut voter CHIRAC. Enfin, il lance un appel aux électeurs du Front national : "Il ne faut surtout pas s'abstenir".

Producteur / co-producteur Commiss. Nat. de la Communic. et des Libertés
Générique Journaliste : Michel Bassi
Descripteur(s) campagne électorale, Chirac, Jacques, débat, élection présidentielle, Front national-France, Nouvelle Calédonie
Présidentielles

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