Déclaration Charles Hernu
Déclaration du ministre de la défense Charles HERNU répondant aux accusations publiées par le Monde, suite à l'attentat contre le bateau de Greenpeace "Rainbox Warrior" - "Aucun service, aucune organisation dépendant de mon ministère n'a reçu l'ordre de commettre un attentat contre le Rainbow Warrior. la DGSE n'avait pas alors en Nouvelle Zélande, outre le commandant MARFAT et le capitaine PRIEUR, d'autres agents que ceux qui composaient l'équipage de l'ouvea. Vous le savez, je me suis engage à établir la vérité. Si l'on m'a désobéi, si l'on m'a menti, je le ferai immédiatement savoir et je demanderai au gouvernement d'en tirer les conséquences. Je tiens à affirmer solennellement que je ne laisserai pas mettre en cause les responsables actuels ou passés de l'état major des armées françaises. Je serai intransigeant à tout point de vue, intransigeant pour défendre les armées françaises, intransigeant pour défendre les institutions de la république, intransigeant aussi et autant dans la recherche de la vérité... Il y a le sort d'un homme et d'une femme. Le commandant MAFART et le capitaine PRIEUR font l'objet de poursuites judiciaires. Ils sont dans des quartiers de haute sécurité. Je réclame pour eux, et c'est bien le moins, la présomption d'innocence. On ne joue pas avec ces choses là. C'est de l'irresponsabilité... Ces deux officiers, comme l'équipage de l'Ouvea, étaient des agents de renseignement en mission. Oui, je le savais. Oui, c'est moi qui l'ai ordonné, et je l'affirme, ils ne faisaient que leur devoir en défendant les intérêts de la France. Qu'on ne s'y trompe pas, entre le renseignement et l'attentat qu'on leur impute à tort, il y a un abîme."
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Antenne 2 |
Générique | Journaliste : Claude Weill Participant : Charles Hernu |
Descripteur(s) | Conférence de presse |