Contestation opposition en Egypte

Reportage au Caire, en Egypte, consacré au mouvement d'opposition laïc égyptien, Kefaya (ça suffit), réprimé par le régime d'Hosni Moubarak qui dirige le pays depuis vingt cinq ans. Evocation de la pression policière et religieuse.Commentaire sur images factuelles de manifestation en alternance avec les interviews de militants et de Georges IZHAC, fondateur de Kefaya, témoignant de la pression policière ; plateau extérieur de la journaliste Caroline SINZ.[Source : documentation France 3] Les militants de ce parti , crient haut et fort leur colère envers le président Hosni Moubarak, qui dirige le pays depuis 25 ans. En Egypte, toucher au raïs et manifester est interdit. La jeune militante Shaima Abou Khair, raconte qu'elle subit des attouchements de la part des policiers lors de son arrestation. Une vingtaine de femmes du parti en a subi. Par peur les médecins refusent de faire des certificats et la justice refusent d'enregistrer leurs plaintes. Georges Izhac, un des fondateurs du mouvement, est surveillé par la police, comme tout opposant en Egypte, son téléphone est sur écoute. En février une manifestation de Kefaya a été violemment réprimée par la police. Midhat Cheker, fut roué de coups. Il raconte qu'à chaque manifestations les forces de l'ordre les encerclent et les bloquent, que des policiers en civils s'infiltrent parmi les manifestants et les tabassent. Georges Izhac, ancien professeur et un des fondateurs du parti, explique qu'il est prêt à s'allier au islamistes pour faire tomber Moubarak. L'opposition laïc ne fait pas le poids, seuls les islamistes peuvent faire trembler le pouvoir en place (ils ont 88 députés).