Tchad : attaque surprise de la capitale N'Djamena

Reportage. Au Tchad, les autorités affirment contrôler la situation après l'attaque surprise de la capitale N'Djamena par des rebelles, la nuit dernière. Les insurgés, qui viennent de l'Est du pays aux confins du Darfour voisin, voulaient renverser le Président Idriss DEBY, soutenu par la France qui dispose d'effectifs militaires importants dans ce pays, une ancienne colonie française. Officiellement, les forces françaises ne participent pas au combat.Un commentaire sur des images d'archives des rebelles filmés en février 2006 et des moyens militaires français au Tchad, et des images d'illustration alterne avec les témoignages par téléphone de Michel CORDIER, un ressortissant français à N'Djamena, et Idriss DEBY, le Président du Tchad (entretien RFI), et les interviews de Jean François BUREAU, Porte parole du Ministère de la Défense Français, Laona GONG, Représentant du Front Uni pour le Changement Démocratique, et Ali KEDEALAYE, Chef rebelle, ancien Gouverneur de région.[Source : documentation France 3] Des rebelles tchadiens ont tenté de pénétrer au coeur de la capitale N'Djamena dans une attaque surprise. MICHEL CORDIER, ressortissant français, témoigne de cette attaque-surprise. Mais les forces gouvernementales ont affirmé les avoir repoussés et le calme est revenu dans la journée. IDRISS DEBY, président du Tchad, affirme par téléphone que la situation est sous contrôle. La situation reste néanmoins confuse car le rôle de la France est ambigu. La présence de l'armée française au Tchad est constante depuis l'indépendance. Paris a reconnu discrétement avoir tiré sur les positions rebelles. JEAN-FRANCOIS BUREAU, porte-parole du Ministère de l'intérieur rappelle que la France a un accord de coopération avec les autorités tchadiennes et assure un soutien et ne participe pas aux combats. Les rebelles affirment que la France appuie clairement le gouvernement en place. LAONA GONG, représentant du Front uni, dit que la France a bombardé les positions sous contrôle. Ces bombardement ont été immédiatement démentis par Paris. ALI KEDEALAYE, chef rebelle, explique que ces rebelles ont lâché le président Déby. Ce dernier explique que ces rebelles sont à la solde du Soudan et accuse Karthoun de vouloir le renverser.