Dominique De Villepin, Hewlett packard et syndicats

Reportage consacré au premier ministre Dominique DE VILLEPIN qui demande à Hewlett Packard, dont les syndicats rencontraient la direction pour la première fois aujourd'hui, de revoir son plan social...Le commentaire sur des bancs-titres et des images factuelles alterne avec la déclaration du premier ministre et l'interview d'André VALLINI, président P.S. du Conseil général de l'Isère et les propos tenus à ce sujet par François FILLON, sénateur UMP de la Sarthe, lors d'un journal télévisé.[Source : documentation France 3]Hewlett Packard , entreprise américaine florissante, veut supprimer 1240 emplois en France. Le Premier ministre Dominique de Villepin demande que l'entreprise rembourse les aides publiques françaises qu'elle a perçu, et qu'elle revoit son plan social à la baisse , dans une interview accordée aux Echos. En visite à Oyonnax, il revient à la charge : DOMINIQUE DE VILLEPIN : " Il s'agit tout simplement de respecter un minimum de règles. Quand il y a aide publique, il est important que cette aide qui est faite pour accompagner l'entreprise ne soit pas détournée de leur objet et qu'en fonction d'une stratégie nationale ou internationale, telle ou telle entreprise empoche les aides pour finalement mettre la clé sous la porte et aller se développer ailleurs. " La société es implantée en Ile de France , près de Nice et à Grenoble. Le département de l'Isère estime à 1,2 millions d'euros le montant des aides accordées à l'informaticien en 1998, pour acquérir des terrains ou construire des routes. Le groupe informatique nie avoir reçu des subventions. FRANCOIS FILLON : " notre devoir de responsable public est d'expliquer à nos concitoyens comment fonctionne l'économie. Les entreprises sont pas des administrations, elles se gérent librement, aucune loi ne forcera Hewlett Packard à se développer en France, au contraire. " Une réunion avait lieu entre les syndicats et la direction pour la première fois depuis l'annonce des suppressions d'emplois. Aucune avancée.