Cellule de crise à Matignon

Reportage consacré aux réactions des personnalités politiques et religieuses du pays qui ont formé une cellule de crise afin de répondre aux revendications des preneurs d'otages.En alternance, commentaire sur images factuelles et interviews de Dominique de VILLEPIN, de Fatiha AJBLI et de Jean Pierre RAFFARIN.[Source : documentation France 3] Deux journalistes français, Christian Chesnot et Georges Malbrunot,sont les otages de l'Armée islamique en Irak. Celle ci exige que la France annule dans un délai de 48 heures, la loi interdisant le voile islamique à l'école publique. Ce matin 1ère cellule de crise à Matignon. Puis Dominique de Villepin a rendez-vous au ministère des affaires étrangères avec les principaux membres du Conseil Français du culte musulman. DOMINIQUE DE VILLEPIN "le peuple français unanime, de toute origine, de toutes religions, de toutes croyances, est rassemblée derrière nos compatriotes, Christian Chesnot et Georges Malbrunot. Ensemble nous demandons leur libération." Les associations musulmanes condamnent unanimement cet enlèvement. Les responsables de l'UOIF, qui s'étaient opposés au projet de loi sur le port du voile à l'école, sont atterrés par le chantage des ravisseurs. FATIHA AJBLI "nous souhaitons que cette cohésion nationale, cette unité nationale, prenne corps et je suis prête, parce que je refuse que mon foulard soit tâchée de sang, à rejoindre avec d'autres citoyennes musulmanes voilées, l'Irak pour se porter otages de subsitution. C'est ce message de solidarité que je voulais adresser à nos deux compatriotes retenus là-bas en Irak, et à leurs deux familles" En début d'après midi, Jean Pierre raffarin préside une deuxième réunion de crise à Matignon. Il annonce un renforcement du dispositif français au Moyen Orient JEAN PIERRE RAFFARIN "nous sommes mobilisés avec toute notre énergie pour obtenir la libération de nos compatriotes qui sont odieusement pris en otages en Irak. Nous avons d'ores et déjà renforcé et nous renforcerons dans les heures qui viennent, notre capacité d'initiative dans la région." Puis Raffarin s'est rendu à l'Elysée pour s'entretenir avec le président Chirac.