Interview Laurent GBAGBO sur les relations France - Côte d'Ivoire
[Source : documentation France 3] Laurent Gbagbo en en visite en France expose à Christian Malar la situation en Côte d'Ivoire "il n'y a pas eu de rupture, donc on ne peut pas parler de reprise et de réconciliation. Il y a eu des malentendus qui ont été dissipé bien avant même que je ne vienne ici. Je suis venu donc ici pour remercier la France parce que pendant tous ces mois de braise, tous ces mois de difficulté, elle a soutenu la Côte d'Ivoire dans l'épreuve. N'oubliez pas qu'elle a des soldats sur le terrain, qui ont quelque fois payé le prix du sang et aujourd'hui je suis venu pour que l'on parle de l'avenir et non pas du passé" Question : il y a un peu plus d'un an, vous avez eu le sentiment que les autorités française vous avait forcé la main pour négocier avec les rebelles. Avez vous cette fois ci planifié de vous rendre à Bouaké pour y proclamer la fin de la guerre ? "Symboliquement Bouaké apparait aujourd'hui comme le symbole de la division de la Côte d'Ivoire en deux. Comme la capitale de la rebellion. La Côte d'Ivoire est Une et Indivisible. C'est pourquoi il est indispensable que j'aille à Bouaké. Je ne suis pas encore allé à Bouaké. Pourquoi? Je veux pas y aller contre le gré des rebelles mais avec leur accord. Aller à Bouaké oui, y aller avec l'accord des rebelles c'est encore plus fort... Nous irons dans les jours et semaines à venir 4000 soldats français sont [Source : documentation France 3] Laurent Gbagbo en en visite en France expose à Christian Malar la situation en Côte d'Ivoire "il n'y a pas eu de rupture, donc on ne peut pas parler de reprise et de réconciliation. Il y a eu des malentendus qui ont été dissipé bien avant même que je ne vienne ici. Je suis venu donc ici pour remercier la France parce que pendant tous ces mois de braise, tous ces mois de difficulté, elle a soutenu la Côte d'Ivoire dans l'épreuve. N'oubliez pas qu'elle a des soldats sur le terrain, qui ont quelque fois payé le prix du sang et aujourd'hui je suis venu pour que l'on parle de l'avenir et non pas du passé" Question : il y a un peu plus d'un an, vous avez eu le sentiment que les autorités française vous avait forcé la main pour négocier avec les rebelles. Avez vous cette fois ci planifié de vous rendre à Bouaké pour y proclamer la fin de la guerre ? "Symboliquement Bouaké apparait aujourd'hui comme le symbole de la division de la Côte d'Ivoire en deux. Comme la capitale de la rebellion. La Côte d'Ivoire est Une et Indivisible. C'est pourquoi il est indispensable que j'aille à Bouaké. Je ne suis pas encore allé à Bouaké. Pourquoi? Je veux pas y aller contre le gré des rebelles mais avec leur accord. Aller à Bouaké oui, y aller avec l'accord des rebelles c'est encore plus fort... Nous irons dans les jours et semaines à venir 4000 soldats français sont
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France 3 |
Générique | Journaliste : Christian Malard Journaliste reporter d'images : Christian Gaudin Monteur : Françoise Mazzega Participant : Laurent Gbagbo |