47ème congrès de la CGT : le débat sur les retraites

Reportage. Au 47ème congrès de la CGT à Montpellier, la question des retraites était au coeur des débats. Les congressistes ont évoqué la réforme que le gouvernement essaie de faire passer. La fonction publique est particulièrement visée puisque le gouvernement souhaiterait faire passer les cotisations de 37,5 ans à 40 ans. La CGT appelle à une grande manifestation nationale le 3 avril prochain.Commentaire sur images factuelles entrecoupé par les interviews de Bernard THIBAULT, secrétaire général de la CGT, et de Sylvie BURNOL, infirmière, déléguée du personnel CGT.[Source : documentation France 3] Le 47e congrès de la CGT à Montpellier a privilégié l'objectif de la retraite à 60 ans à taux plein, à une semaine de la mobilisation du 3 avril sur les retraites, et confirmé son intention de renforcer la démarche du "syndicalisme rassemblé". Le débat attendu sur les retraites a confirmé la ligne choisie par la direction sur ce dossier en affirmant que "le seul retour à 37,5 ans de cotisation ne peut suffire à garantir ce droit à la retraite à 60 ans" à taux plein. SONORE BERNARD THIBAULT : "Il est particulièrement abbérant que le Médef continue de nous expliquer qu'il faudrait que ceux qui sont au travail continuent de travailler de plus en plus longtemps. On évoque, dans un premier temps, 41 années de cotisation, voire 42, 43, 44 ans au même moment où il y a encore plusieurs millions de chômeurs dans notre pays et on se pose des questions sur les conditions d'accès à l'emploi pour les jeunes générations. Exemple : si cette réforme est adoptée, Sylvie Burnol, infirmière, devra travailler bien au-delà de ses 60 ans pour toucher une retraite décente.