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1982, sortie du film "Le quart d'heure américain"

1982, sortie du film "Le quart d'heure américain"

C8 diffuse ce soir le film réalisé par Philippe Galland sorti en 1982. A l'affiche le tandem Gérard Jugnot-Anémone. En 1982, lors de la sortie de la comédie, les deux acteurs évoquaient leurs personnages avec humour et dérision.


Par la rédaction de l'INA - Publié le 17.07.2020 - Mis à jour le 17.07.2020
 

A la suite d'un jeu radiophonique, Ferdinand (Gérard Jugnot) rencontre Bonnie (Anémone), l'animatrice, qui l'attire chez elle, commence alors une liaison ravageuse et passionnée. Le 13 novembre 1982, le journal de Provence Méditerranée rencontre la comédienne lors d'une conférence de presse. L'actrice évoque son personnage, une journaliste très ambitieuse et celui de son partenaire, "son but c'est d'avoir une émission un jour, elle grenouille comme ça et puis lui, il habite la grande banlieue et c'est pratiquement un semi-clochard, en tout cas, un raté et il voudrait partir à Bangkok".

"Je suis l'objet sexuel dont Anémone est prisonnière"

Anémone confie adorer ce film "je lui trouve un charme fou à ce film, parce que je trouve que c'est beau, en plus d'être drôle et émouvant parfois. Il y a un vrai charme qui me fait penser, bien que ce soit un film très moderne, aux comédies américaines à la Cukor ou à la Lubitsch..." A la suite de la diffusion d'un extrait, qui visiblement réjouit le journaliste hilare, ce dernier explique en quoi consiste ce qu'on appelle un quart d'heure américain.

Justement, dans l'émission Mardi cinéma de Pierre Tchernia du 26 octobre 1982, le comédien évoque à son tour le titre du film, "ça s'appelle un quart d'heure américain parce que dans les surprise-partys, c'est quand les filles invitent les garçons. Enfin plutôt, avec l'évolution des moeurs, elles forcent les garçons à danser. On a constaté avec Philippe Galland avec qui j'ai écrit le scénario... on n'est jamais à l'abri d'une femme qui vous poursuit. C'est un peu le thème du film, je suis l'objet sexuel dont Anémone est prisonnière".

Jean Poiret, présent sur le plateau plaisante sur le physique de Jugnot : "il est beau, je l'ai vu torse nu dans le film, il est très très beau...", l'acteur reconnait qu'après avoir joué les ordures, il joue à présent sur la séduction. Il poursuit, "il y a eu le choc pétrolier et maintenant il y a le choc sexuel. Les personnages sont tombés dans une révélation sexuelle tous les deux, ils n'avaient rien à faire ensemble et maintenant ça va être un paquet de poids, un sac de noeuds, plaisante-t-il si vous me permettez la comparaison. Mais disons, est-ce qu'une histoire de sexe peut déboucher sur une histoire d'amour ?"

Pierre Tchernia le questionne sur les personnages "un peu paumés". Gérard Jugnot décrit Ferdinand comme un "marginal qui a fait des études pour construire des bateaux... mais pas très bien...". Anémone " qui travaille à la radio a les dents qui traînent par terre mais elle n'y arrive pas non plus. Ils n'avaient rien à faire ensemble mais ils vont se déchirer, se courir après. Mais c'est une comédie".

Gérard Jugnot et Jean Poiret plaisantent ensuite sur la nécessité de faire "un cinéma complet" pour réussir...


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