Il faut toujours mettre son nez au Judas
Promenade à Beuveille en Meurthe et Moselle, à quelques kilomètres de la frontière belge : dans une minable bâtisse mi-chapelle, mi-mausolée - en contre bas d'une route de Meuse - un oeil collé au juda rouillé - vision inouie - quarante personnages en pierre sculptée polychrome luisent dans un filet de lumière. Jean RACHON, est l'heureux propriétaire de la chapelle. Dans la chapelle, Edmond FOUSS, conservateur du musée Gaumais (Belgique) parle de l'énigme du sculpteur que l'on a pu élucider. Il s'agit de Jean-Baptiste GAUCHE, soldat de la République grièvement blessé devant TURCKHEIM en 1793, qui fut ensuite pensionné et a passé le reste de sa vie à sculpter ce mystérieux calvaire. Plus de 130 ans après sa mort, ceux qui parlent de lui, (Madame RACHON et Monsieur CHAUDEUX) continuent à tort, comme l'attestent ses papiers militaires, de le considérer comme un déserteur. Visionnaire, Jean Baptiste GAUCHE a sculpté sans avoir jamais reçu de formation, porté par sa vie intérieure. Le chanoine Jean ROUYER commente certaines de ses sculptures. L'étude graphologique de l'écriture de Jean Baptiste, présente dans le registre paroissial, révèle ses qualités morales.
Producteur / co-producteur |
France Régions 3 Nancy |
Générique | Réalisateur : Lise Deramond Opérateur de prise de vue : Robert Persault |