Lampiste, graisseur, garde-frein... les métiers disparus du rail

La France et le train, c'est une longue histoire d'amour mais une histoire qui a évolué en laissant parfois des métiers à quai. Aujourd'hui petit coup d'oeil sur les métiers disparus de la SNCF... Autrefois, prendre le train, c'était confier sa vie à toute une galerie de métiers pittoresques aujourd'hui disparus : chauffeur, mécanicien, graisseur, garde-frein ou encore lampiste... partons en voyage à bord d'un train à vapeur à la rencontre de ces cheminots du passé. De la passion et des muscles, il en fallait pour dompter des trains vapeurs propulsés à 120 km/h sur le réseau ferré français. Pendant que les passagers se détendaient dans leurs compartiments douillets, un duo de choc composé du mécanicien et du conducteur s'activait dans la locomotive surchauffée. La sécurité, c'était aussi le credo des gardes-barrières. De jour comme de nuit, ils veillaient à ce qu'aucun véhicule ne franchisse le passage à niveau. Mais la nuit venue, un autre travail à haut risque attendait notre veilleur... celui de ne pas s'endormir... Arrivés à bon port, des porteurs de valises vous accueillaient à la descente du train. Armés d'un sourire, de biscoteaux et de beaucoup de bagout, les caddys repéraient le voyageur susceptible de leur laisser le plus gros pourboire... Toute une époque, désormais révolue...