Street art : des couloirs du métro aux murs des expos
Invader est un artiste de l'ombre. Depuis les années 90, ses personnages pixélisés de jeux vidéos apparaissent sur les murs des villes du monde entier... L'exposition "Hello my game is" au musée en Herbe à Paris lui est consacrée... Une expo... dans un musée... un paradoxe pour un artiste qui revendique l'illégalité de son oeuvre ! Aujourd'hui le street art est reconnu, admiré et même monnayé... Pourtant, depuis l'apparition des bombes aérosols dans les années 60, les graffs sont chassés et réprimés ! Les fresques, tags et autres graffitis sont un fléau pour les régies de transports. Les graffeurs revendiquent pourtant leurs fresques comme étant de l'art. Collage, fresque, tag, pochoir... Le street art se décline sous toutes ses formes ! Mais un sentiment rassemble ces artistes : la transgression ! L'anonymat est leur signature, la ville leur galerie, le mur leur support ! Le street art est aujourd'hui reconnu comme de l'art.. Internet et la diffusion des oeuvres au niveau mondial y sont pour beaucoup. Mais entre art et vandalisme... Tout le monde n'est pas encore d'accord. Il y a 3 ans, Banksy forçait l'admiration à New York. Sauf pour le maire de la ville... Thomas Vuille, dit Monsieur Chat, a été condamné en octobre 2016 à 500 euros d'amende pour avoir dessiné son chat jaune emblématique à la gare du Nord. Lors de l'audience, le parquet avait requis trois mois de prison ferme. Le street art jongle encore entre exposition et contravention.
Producteur / co-producteur |
Institut national de l'audiovisuel |
Générique | Rédacteurs en chef : Géraldine Cornet Lavau, Richard Poirot |