Primaire de gauche : les premières télés des candidats
Mais quel visage avaient-ils avant d'être connus ? Valls, Peillon, Pinel et consorts, ils sont sept candidats à postuler à la primaire de gauche. Ici, à l'Ina, nous sommes allés chercher leur première télé, dans les années 80 ou 90. Surprenant parfois, décoiffant souvent. Benoit Hamon par exemple. Militant socialiste en 1992, il milite pour le oui au référendum sur le traité de Maastricht. Soyez attentif, c'est court. Comme la coupe... Manuel Valls aussi est tombé tout petit dans la marmite politique. 1982, il a 20 ans, une tête d'ado, mais les éléments de langage sont bien rodés. Vincent Peillon a connu une vie de prof de philo avant de se lancer en politique. ici face à Bernard Pivot, il défend son métier. Le ton est posé, comme aujourd'hui. Et Montebourg ? Il a été avocat. Et notamment de l'assassin de René Bousquet, en 1994. Déjà, ce sens de l'emphase. Et hors du cercle socialiste ? Il y a la PRG Sylvia Pinel, en campagne législative sur la marché de Castelsarrazin en 2007, et qui se demande ce qu'elle fait là. L'écologiste François de Rugy, ici près de Nantes, très fâché contre le projet de création d'un étang pour la chasse à courre. Calme et déterminé. Et pour clore la liste, Jean-Luc Bennahmias, ancien membre des Verts, passé par le Modem et à la tête de son propre parti. Un électron libre. Voici sa 2e télé, en 1993. Déjà rebelle.
Producteur / co-producteur |
Institut national de l'audiovisuel |
Générique | Rédacteur en chef : Richard Poirot |