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Police et violence: un malaise qui dure

Police et violence: un malaise qui dure

data culte - 21.12.2016 - 02:36 - vidéo

Cette année a été mouvementée pour les policiers : attentats, manifestations anti-loi travail, guet-apens ... Les tensions montent et leur ras-le-bol aussi ! Aujourd'hui, lors du Conseil des ministres, un projet de loi permettant l'alignement de leur statut à celui des gendarmes sera étudié. Conséquences : la légitime défense serait simplifiée et les sanctions pour outrages seraient alourdies.84, c'est le nombre d'agressions quotidienne contre les forces de l'ordre en 2015. Cela concerne les pompiers, les gendarmes et les policiers.Les policiers justement, mobilisés depuis octobre, ils demandent des moyens supplémentaires et dénoncent le laxisme de la justice. Des slogans déjà entendus en 1983.3 juin 1983, injures et képis, les policiers devenus manifestants conspuent le ministre de la justice. Pour eux, il est responsable de la mort de deux de leurs camarades tués quelques jours plus tôt par des cambrioleurs. C'est un vieux thème qui les poussent à manifester sur cette place Vendôme .Si en 2008, 22 332 cas de violence étaient recensés, c'est 24 250 en 2013. Soit une hausse de presque 10%. En revanche, les outrages envers les agents de police auraient diminués passant de 24 085 en 2008 à 21 186 en 2013. Pour faire diminuer les outrages, déjà en 1996, la loi s'était durcie.Désormais, l'outrage pourrait entrainer 100 000 francs d'amende et 1 an de prison ferme mais ce projet de loi vise surtout les bandes de jeunes des cités et l'effet de groupe. Puisqu'il est bien mentionné dans la loi que ce sera notamment les insultes profanées en groupe qui feront l'objet de poursuites.Ce nouveau projet de loi veut instaurer un régime commun entre policiers et gendarmes. Deux objectifs : mettre en place des sanctions plus sévères pour les outrages ou encore les faits de violences. Permettre aux policiers d'avoir la même marge de manoeuvre que les gendarmes pour la légitime défense.Contrairement aux policiers qui sont soumis aux même règles de légitime défense que tous citoyens, les gendarmes ont le statut de militaires. Un statut plus souple que celui des policiers qui ne peuvent riposter qu'en cas de danger immédiat, alors que les gendarmes ont le droit de tirer dans le dos après 3 sommations. Mais qu'en est-il des violences commises par les policiers ? L'année dernière l'IGPN, la police des polices, a été saisie 1 977 fois ... Principalement pour des interpellations violentes et des contrôles abusifs.

Producteur / co-producteur Institut national de l'audiovisuel
Générique Journaliste reporter d'images : Géraldine Cornet Lavau Rédacteur en chef : Richard Poirot

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