"La main et l'esprit" ou renaissance du compagnonnage
Ce reportage consacré au compagnonnage alterne interviews et témoignages. En premier lieu, Gérard de CRANCE rappelle les origines légendaires et historiques du compagnonnage, confraternité ouvrière, qui aurait été une reconstitution de corps de métiers du bâtiment par les bénédictins. Un compagnon François GIOJUZZA raconte l'implantation des compagnons à Orléans jusqu'à la guerre, et son renouveau à partir de 1967. Francis BOIREAU, dit "Tourangeau la constance", puis un autre jeune homme âgé de 17 ans, expliquent ce qui les ont poussés à choisir le compagnonnage. François GIOJUZZA, qui appartient aux Gavots c'est à dire les menuisiers "du devoir de liberté" explique que le port de boucles d'oreille, vieille coutume des compagons, signe d'une alliance avec le métier. Après avoir interprété une chanson des compagnons, il détaille les avantages du tour de France : appartenir à une famille, être accueilli par la "mère" du compagnon, avoir du travail, liberté du voyage, et la fraternité "qui devient rare ailleurs". Des images de compagnons au travail illustrent leurs propos.
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France Régions 3 Orléans |