Les volontaires de la liberté, les FTP du Loir et Cher

Raymond CASAS, historien et ancien FTP du Loir et Cher, raconte ses souvenirs d'opérations de guérilla. A l'époque les résistants étaient perçus par certains comme des hérétiques, très jeunes, sans instructeurs militaires ils n'avaient que leur courage pour se battre contre l'occupant.Depuis le champ où le parachutage à eut lieu à l'époque, il relate d'abord la récupération de 76 containers remplis de 16 tonnes d'armes destinées à préparer les maquisards au débarquement. Interview d'un agriculteur qui avait quinze ans quand il a participé à la récupération des armes. Les allemands sont arrivés très vite sur les lieux.Devant la prison de Blois, il relate la libération par les FTP de 183 détenus politiques avec l'aide de gendarmes patriotes grâce à un subterfuge. Les résistants avaient des adversaires parmi la population française. Interview de René RATON, libéré pendant cette opération.Sur la pelouse du château de Chambord, il fait le récit des combats avec l'aide de guérilleros espagnols contre une colonne allemande. Les allemands se vengeaient sur la population.Devant le monument aux morts du Grand-Lugny, ancien quartier général des FTP du Loir et Cher, il rappelle que les résistants gênaient ceux qui collaboraient économiquement avec les allemands. A son domicile, assis à la table de son bureau, il évoque sa vision de la nécéssaire violence des partisans de la paix contre ceux de la guerre.