Débat sur les mesures prises, un an après l'effondrement du Rana Plaza

Le 24 avril 2013, le Rana Plaza, un immeuble abritant des ateliers textiles, s'effondrait, faisant plus de 1 100 morts et 2 000 blessés. Un an après, le point sur es conditions de travail au Bangladesh et l'attitude des grandes marques de l'ndsutrie textile. L'industrie textile au Bangladesh représente 80% des exportations, 4 millions d'ouvriers y travaillent, le salaire minimum se situe entre 28 à 50 euros par mois. Une loi devrait imposer un devoir de vigilance. La solution n'est pas de boycotter un pays, mais faire en sorte que tous les pays respectent les mêmes règles. Anne Ginsburger, réalisatrice du documentaire des "Damnées du Low Cost" pour France 5, fait le point sur la situation sur place. Pour elle, peu de choses ont changé. Les victimes n'ont pas touché d'indemnisation conséquente pour pouvoir se soigner et se projeter sur l'avenir. Les améliorations se situent au niveau des augmentations de salaires, et le programme d'inspection des locaux de confection textile sous l'égide de l'Europe ne fait que commencer.