Philippe de Villiers déboulonneur de statues

Au cours d'un débat consacré à la commémoration du bicentenaire de la révolution française, Philippe de Villiers invité par Bernard Pivot avec des écrivains et d'autres hommes politiques de différentes tendances, commence par s'insurger contre les livres d'histoire qui seraient selon lui des livres de propagande silencieux sur des milliers de victimes. Il appelle ensuite "à décrocher et déboulonner les statues de tous les criminels contre l'humanité" et cite les noms de Robespierre, Marat, Saint-Just, Turreau, Carrier. Philippe de Villiers, auteur de la "Lettre aux coupeurs de tête et aux menteurs du bicentenaire", interpelle enfin Jean-Noël Jeanneney, président de la commission du bicentenaire, en lui demandant de faire référence aux guillotinés et autres victimes de la révolution française ; car il estime que l'histoire de l'Europe ne pourrait se faire avec "une mémoire tronquée". Jean-Noël Jeanneney répond à Philippe de Villiers, qui termine son intervention par une citation de Benjamin Constant.