La pollution en Méditerranée : congrès de Beyrouth
Conférence mondiale à Beyrouth pour la protection de la mer Méditerranée contre la pollution.Sur fond de plages à Beyrouth, la journaliste explique que la Méditerranée est la poubelle de 132 villes. Certaines cités riveraines en sont conscientes d'où cette réunion à Beyrouth à l'initiative de la fédération mondiale des villes jumelées "cités unies". Extrait du discours en arabe du ministre du plan libanais, M. BABIKIAN. Le délégué général de la F.M.U.J., Jean-Marie BRESSAND, prend ensuite la parole en expliquant que "tout ce qui sera fait servira la paix et la prospérité non seulement pour les riverains mais pour le monde". Un des membres interrogé commente le fait que 132 villes de 14 pays différents représentent 100 millions d'habitants et 200 à la fin du siècle. Or toutes ces villes posent problème en ce qui concerne l'assainissement et trop d'égoûts se déversent encore dans la mer comme les images de celui de la capitale libanaise. Le but de cette conférence est de dire "Unissez-vous", malheureusement, plusieurs pays étaient absents et les présents ne sont pas tous d'accord, les représentants des pays en voie de développement craignent pour l'essor de leur industrialisation.Le délégué corse évoque les boues rouges déversées par une société italienne au large du cap Corse (quelques images). la journaliste pose donc la question : n'y a t-il pas de moyens de pression juridiques ? Ce à quoi Michel PRIEUR, professeur de droit à l'université de Strasbourg répond de façon mitigée car il y a trop de réponses juridiques pour être efficaces. Il propose l'élaboration d'une charte de sauvegarde de la Méditerranée qui serait une sorte d'engagement moral pour chacune des villes de prendre des mesures urgentes. On entend un extrait du discours de Jacques BELLE, directeur de cabinet du ministre de l'environnement, sur des images de Fos sur mer et de l'étang de Berre qui expose les nouvelles normes de rejet des raffineries mises en place qui sont en train d'être resserrées de façon importante, amenant une réduction de 80% des pollutions à terme de trois ans.La journaliste conclut avec une certaine dérision que tous ces processus seront très longs à mettre en oeuvre, la charte devant, in fine, être approuvée par l'Onu.
Producteur / co-producteur |
Office national de radiodiffusion télévision française |
Générique | Journaliste : Françoise de Csabay Opérateur de prise de vue : Jean Michel Surel Participants : Michel Prieur, Jacques Belle, Jean Marie Bressand, André Chaudières |
Descripteur(s) | Liban |