Prêtre et ouvriers

Deuxième volet de cette série sur l'Eglise catholique. Y-a-t-il un avenir pour l'Eglise en France ? Reportage à Colombes où des prêtres de gauche vivent au milieu des ouvriers. Interview du père Louis Recif, de Gilbert, ouvrier à Paris et de Huguette, mère de famille, de gauche et militante dans des organisations familiale. Huguette parle très peur c'est surtout le Père Recif et Gilbert qui s'expriment. Le père Recif travaille au milieu des ouvriers de Colombes depuis des années, il a été accusé d'aider les communistes. Il parle du contact qu'il a avec des gens comme Gilbert ou Huguette. Gilbert, catholique pratiquant appartient à un parti de gauche, il explique comment concilier le tout avec sa vie de famille (il fume pendant l'interview). Le fait d'être ouvrier réveille sa conscience de classe, le journaliste en off parle de lutte de classe et de la violence liée à cette lutte. Précise que la violence n'est pas seulement physique, qu'il y a violence aussi sur les ouvriers, sur les peuples opprimés, sur les pays sous développés à qui on fait la charité. Le prêtre Recif s'énerve un peu à la question "où passe la frontière entre l'Eglise et le monde ouvrier" et reproche au journaliste (qu'on ne voit jamais) d'avoir un certain "schéma" , "une image" du prêtre. La frontière entre les hommes n'est pas entre les croyants et les non croyants , la frontière des hommes est entre ceux (croyants et non croyants) qui luttent pour la libération de l'homme et puis d'autres part ceux qui luttent en marge. Il se sent proche de ceux qui défendent les idées marxistes. Il analyse la position de l'Eglise face aux travailleurs et rappelle que , historiquement, le Christe allait vers "les petits gens, les "laissez par compte" , l'Eglise leur appartenait , elle devrait se le rappeler à chaque fois qu'elle est envoutée par le pouvoir, par l'envie de s'enrichir , c'est l'Eglise qui a besoin des pauvres, les pauvres n'ont pas besoin de l'Eglise. L'Eglise de demain a besoin de renouveau.