Dossier la valse des prix Goncourt invités Jérôme Garcin et Jean Marie Rouart

Présence d'un BANDEAU-TITRE (incrustations au synthétiseur) sur les images de ce plateau. - Les prix litteraires sont-ils truqués, pourquoi reviennent-ils toujours aux mêmes éditeurs (GALLIMARD, GRASSET, Le Seuil), jusqu'à quel point font-ils vendre des livres ?. Pour débattre de ces questions, Christine OCKRENT a invité Jérôme GARCIN, journaliste à l'Evènement du Jeudi, écrivain, et Jean Marie ROUART, directeur du Figaro littéraire, prix Renaudeau 1983. - Jean Marie ROUART évoque l'attrait d'un prix littéraire pour un écrivain, - Jérôme GARCIN affirme que les prix littéraires sont "totalement truqués", que les jurés des prix littéraires sont salariés de GALLIMARD, GRASSET ou le Seuil ; estime qu'un juré de prix littéraire ne devrait pas, comme cela se passe en France, cumuler les fonctions d'éditeur et de critique littéraire. Il souhaite que les méthodes d'attribution des prix littéraires en France soient différentes. - Jean Marie ROUART pense qu'un juré de prix littéraire a la possibilité de garder sa liberté vis à vis des maisons d'édition. Jérôme GARCIN qualifie J.M ROUART de naif, il explique pourquoi cette année le prix Fémina a été avancé de quelques jours. Jean Marie ROUART évoque le "prix Novembre", créé par Jérôme GARCIN, et qui n'a pu échapper à "cette ornière des trois grands éditeurs". Jérôme GARCIN souligne le fait qu'il n'est pas éditeur, mais seulement journaliste, et persiste à dire qu' "il n'y a plus de gens honnêtes dans ce milieu". Jean Marie ROUART lui répond qu'il a tort, qu'il n'y a pas que des questions d'argent dans l'organisation des prix littéraires.