Télémédecine
Comment soigner un astronaute à distance ? L'Agence spatiale européenne mène une expérience grandeur nature sans précédent de télétravail en matière médicale. Plusieurs volontaires, candidats spationautes, se sont isolés depuis trois semaines à Bergen, en Norvège. L'Institut Européen de télémédecine a lancé une expérimentation de diagnostic à distance. Un cas d'affection nécessitant une intervention urgente a été simulé aujourd'hui. Les médecins étaient à Toulouse et reliés à leur patient cobaye par télévision. En Norvège, six hommes isolés dans un caisson hyperbare et à l'hôpital Purpan de Toulouse, trois médecins spécialistes des soins à distance. Ils se sont rencontrés avant l'expérience car la télémédecine passe par la formation tant pour celui qui joue le rôle du malade que pour l'assistant sanitaire qui décrit les symptômes dont souffre le patient pour que le médecin puisse établir un diagnostic à distance. Il s'agit d'un système expert mis au point à l'université Paul Sabatier à Toulouse. Une technologie de pointe pour cet exament médical à distance, une première mondiale. Louis LARENG, directeur de l'Institut Européen de télémédecine à l'hôpital Purpan : "c'est la première fois qu'on peut à la fois concrétiser en un même lieu l'examen, les conclusions, le conseil médical par la voie auditive et visuelle de telle sorte qu'on a le maximum de conditions pour faire un diagnostic et ordonner un traitement efficace". La maladie simulée est un calcul rénal entraînant des coliques néphrétiques, une pathologie dont peuvent souffrir les spationautes à bord des stations orbitales. Les données recueillies au cours de ces expériences serviront de base pour la future infrastructure orbitale européenne des années 2010.
Producteur / co-producteur |
France Régions 3 Toulouse |
Générique | Journaliste : Daniel Durandet Participant : Louis Lareng |
Descripteur(s) | Agence spatiale européenne, Bergen, centre hospitalier, cosmonaute, expérimentation, France, Haute Garonne, institut, maladie, matériel médical, Norvège, première, simulation, Toulouse |