Casablanca

Tourné aux lendemains de la guerre par les Actualités Françaises, ce film documentaire nous propose un aperçu de Casablanca. La visite de la ville commence avec le port où des dockers marocains en djellaba déchargent les navires à quai. Dans le souk des Habous, un enfant croise et décroise les fils du tailleur en train de coudre à même le sol dans son échoppe. Un photographe a installé sa boîte noire sur une place plantée de palmiers, fixant sur la pellicule les monuments de la ville : la statue équestre de Lyautey, la cathédrale du Sacré-Coeur. Dans un chantier de construction, des ouvriers s'affairent, taillant des pierres pour élever les murs de futures maisons. La circulation est très calme à cette heure du jour dans les grandes avenues modernes de Casablanca. La place Lyautey bordée des bâtiments de la Municipalité et du Palais de justice semble immense. Les tractions-avant roulent sur le boulevard de la Gare, longeant le marché central, le café des Négociants, l'immeuble du journal "Maroc Matin". Les habitants de Casablanca peuvent également se déplacer en calèche. Pour se rendre à la plage par exemple. Autre loisir apprécié desEuropéens de Casa : le jeu de boules que l'on pratique à l'ombre des eucalyptus. Leurs enfants fréquentent les meilleures écoles, non mixtes bien entendu. La visite se poursuit place de France où l'on trouve la gare routière et la Tour de l'Horloge, puis vers la vieille médina, ses murailles, sa mosquée et ses maisons chaulées. La consultation ophtalmologique de l'hôpital Jules Mauran ne désemplit pas, tandis que l'hôpital pour enfants de Casablanca soigne les petits Marocains. Document muet.