Histoire des ateliers Lejaby de Bellegarde sur Valserine
Reportage. Retour sur l'histoire du groupe Lejaby, marquée par une série de rachats par des groupes financiers, et retour sur les licenciements dans les ateliers Lejaby de Bellegarde-sur-Valserine. Commentaire sur images factuelles en alternance avec les interviews de Régis PETIT, maire SE de Bellegarde-sur-Valserine, de Danielle DU BARRY, une ancienne ouvrière licenciée, co-créatrice de la Scop Savoir-faire Bellegardien, et de Brigitte SIGUEROA, déléguée CGT. Le reportage se termine par l'intervention de la journaliste Emilie QUENO.[Source : documentation France 3] Bellegarde, dans l'Ain, est le berceau historique de Lejaby. L'entreprise se créée en 1930. Elle emploie jusqu'à 400 personnes en 1970. Puis débute la longue série de rachat par des groupes financiers, et arrivent les licenciements. REGIS PETIT : " on ne peut pas attendre de ce modèle industriel qu'il serve 10, 11, ou 12% de taux de rentabilité annuel, alors qu'on sait qu'intrinsèquement ce modèle industriel là était capable d'aller jusque 2,5, 3,5% de rentabilité. Les 46 dernières ouvrières ont été licenciées l'année dernière. DANIELLE DU BARRY a monté une Scop avec ses indemnités de licenciement. " les entreprises ne respectent plus rien, les employés sont des pions, et Lejaby c'était ca " BRIGITTE SIGUEROA a été licencié l'année dernière. Sur les 46 ouvrières licenciées, 10 ont retrouvé du travail. " on ne vaut plus rien, on est plus rien. On se sent humilié. En fait ils nous culpabilisent de ne pas gagner suffisamment d'argent avec nous "
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France 3 |
Générique | Journaliste : Emilie Quenot Journaliste reporter d'images : Loïc Lemoigne Monteur : Edward Goldstein Participants : Régis Petit, Danielle Du Barry, Brigitte Sigueroa |
Descripteur(s) | achat, Bellegarde sur Valserine, entreprise, faillite, industrie textile, licenciement, lingerie, ouvrier, plan social |