Des gaziers et des électriciens placés en garde à vue

Reportage. Près de 200 personnes ont manifesté aujourd'hui devant les locaux du patronnat du gaz. Ils prostestent contre la mise en garde à vue de 74 gaziers et électriciens. Retour sur les faits reprochés aux personnes arrêtées. La Gauche dénonce l'attitude du gouvernement envers les mouvements sociaux.Commentaire sur images factuelles entrecoupé des interviews de Cédric LIECHTI, CGT Energie, de Michèle ALLIOT-MARIE, Ministre de l'Intérieur, de l'Outre-MER et des Collectivités territoriales et de Razzy HAMMADI, Secrétaire national du Parti socialiste aux services publics.[Source : documentation France 3] Après une manifestation devant le patronnat du gaz à Paris, 200 militants syndicaux protestent contre l'interpellation musclée des gaziers et électriciens. Cédric LIECHTI: "Le policier qui m'a fait mettre nu, qui m'a fait accroupir et m'a fait tousser, s'est même escsé de me faire ça... il comprennait bien qu'il y avait un décalage entre les procédures appliquées et le fait que les salariés en lutte depuis cette semaine se retrouvent dans cette situation là". Une centaine de salariés d'EDF GDF ont endommagé la salle de réunion de l'association française du gaz. L'organisation porte plainte et 74 salariés d'ERDF et de GRDF sont arrêtés. Michèle ALLIOT-MARIE, ministre de l'intérieur, justifie ces interpellations: "Je suis garante du droit de manifestation. Je tiens à cette liberté de manifester, mais pouvoir manifester, pouvoir exprimer ses idées, cela doit se faire aussi en respectant les autres et cela ne peut pas s'accompagner de violence". Razzy HAMMADI, secrétaire PS aux service publics dénonce le dédain du gouvernement: "Ce gouvernement défigure la France et joue, continue à jouer le pourrissement et l'humiliation, en tentant d'instrumentaliser ce que font des pères et des mères de familles qui se battent pour les services publics, en essayant de les présenter à l'opinion publique comme des voyous". Les gaziers et électriciens réclament une augmentation de salaires à coup d'opérations escargot et de coupures sauvages.