Egypte : terrorisme au Sinaï

Reportage consacré aux difficultés de l'Egypte à juguler le terrorisme islamique dans la région du Sinaï, où trois attentats très violents ont été commis en seize mois. Un commentaire sur images d'archives alterne avec les interviews du général Allah FOUAD, ancien directeur de la DST égyptienne, de Taoufik Al KIMOUNDOUS, politologue et historien au CEDEJ et d'Issam El ERIANE, porte-parole des "Frères musulmans".[Source : documentation France 3] Apres les 3 attentats très meurtriers commis en 16 mois par les terroristes islamistes il semble que les autorités egyptiennes aient bien du mal à juguler la violence et le terrorisme dans la peninsule du Sinai Les accords de paix israelo-egyptiens interdisent toute presence militaire dans cette partie du pays. Seule la police peut y intervenir. "les responsables des premiers attentats etaient des enfants du Sinai, des bédouins , le seul étranger etait un palestinien mystérieux mort au volant de sa voiture piegée à Tabah, il est le premier a avoir importé cette technique terroriste dans le sinai" confie le general Fouad Allah " les griefs des bédouins sont extrèmement nombreux, ils ont l'impression qu'on leur prend des terres, qu'on les traite comme les américains traitaient les indiens d'Amerique..." explique Taoufik Al Kimoundous. L'ensemble de la population egyptienne se sent assez peu concernée par les évènements du Sinai mais davantage par le durcissement du régime Moubarrak, avec des atteintes graves à la liberté d'expression et des emprisonnments et des mesures de repression de journalistes et de magistrats ainsi que d'opposants Les frères musulmans font partie de ceux qui subissent la répression mais pour eux c'est le signe d'une " fin de règne" " Le gouvernement affronte toutes les composantes de ce pays et c'est dangereux car quand Saddate s'est comporté de cette façon ça été sa fin...il y a les mêmes enjeux, le meme climat les mêmes circonstances qu'en septembre 1981 date d'assassinat de saddate" commente le porte parole des " frères musulmans" Hosni Moubarak perd de sa popularité et les attentats ne font que degrader son image d'incapacité à gérer la securite du pays, a moins qu'ils ne servent à justifier le durcissement du pouvoir