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2003 : la première édition de l'Ultra-trail du Mont-Blanc

2003 : la première édition de l'Ultra-trail du Mont-Blanc

UTMB. 4 lettres. 3 pays traversés. Du 28 août au 3 septembre, la course mythique est de retour. Elle fait voyager nombre de passionnés autour du Mont-Blanc. Lors de sa première édition en 2003, 67 coureurs sur 700 avaient terminé cette épreuve.

Par Florence Dartois - Publié le 26.08.2022 - Mis à jour le 01.09.2023
 

L'EVENEMENT.

Créée en 2003, l'UTMB est la course de trail running la plus prestigieuse au monde. 171km et 10,000 mètres de dénivelé positif pour faire le tour du Mont-Blanc en traversant l'Italie, la Suisse et la France. Les coureurs les plus rapides devraient terminer la boucle en une vingtaine d'heures. Les plus lents en presque 50 heures.

L'ARCHIVE

La première édition s'est déroulée en 2003, en portant le nom d'un sponsor sportif, le « North Face Ultratail International » La marque a changé depuis. Déjà à l'époque, dans un sujet diffusé dans le 20H00 de France 2, on soulignait qu'il s'agissait de « la plus difficile course de montagne d'Europe ». 740 participants affrontaient le Mont-Blanc pour cette première édition. Il y avait 150 kilomètres à parcourir et 8000 mètres de dénivelé.

Un participant, René Bachelard, expliquait que la course, difficile, permettait surtout de courir pour soi et de « se faire plaisir et d'aller au bout de nos possibilités ». Au petit matin, quelques heures à peine après le départ de Chamonix, la fatigue se faisait déjà sentir. Un candidat se demandant s'il allait terminer l'épreuve. Un autre coureur, plus jeune renchérissait : « Je vais essayer d'aller jusqu'au bout, mais dans quel état ? » Des postes médicaux se succédaient tous les 10 km pour éviter tout accident. Les médecins devaient parfois faire pression pour arrêter un concurrent trop épuisé.

Le premier vainqueur fut un sherpa népalais, Dawa Sherpa qui termina la course en moins de 20 heures. Il a marqué l’histoire de la course, l'ayant terminée à 5 reprises. Seuls 67 coureurs sur 700 (1 sur 10) avaient achevé cette première édition marquée par la pluie, la grêle et le froid.

LE PARCOURS.

Les coureurs partent de Chamonix-Mont-Blanc. Ils rejoignent d’abord Les Houches, grimpent au-dessus du col de Voza, descendent vers Saint-Gervais, se dirigent ensuite vers Les Contamines-Montjoie puis les Chapieux par le col du Bonhomme. Le col de la Seigne (2 516 m), Courmayeur à travers le val Vény et les concurrents entrent en Italie. Depuis 2015, les coureurs enchainent le col de la Seigne par le col des Pyramides calcaires (2 573 m). Vient ensuite le val Ferret par l'ascension vers le refuge Bertone, passage par le refuge Bonatti et descente jusqu'à Arnouvaz, la montée du Grand col Ferret (2 537 m).

De là, la Suisse. Après La Fouly, descente avant de remonter vers Champex-Lac. Montée des alpages de Bovine, culminant à (2 049 m) au Portalo avant de descendre vers le col de la Forclaz puis Trient. Après l'ascension de la verticale de Enfin, les coureurs sont ramenés dans la vallée de Chamonix par l'ascension du col de la Tête aux Vents (2 133 m) et le passage à La Flégère avant la descente finale.

Au total, les participants franchissent dix cols de plus de 2 000 m d'altitude.

Qu'en pensent les défenseurs de la nature ?

De jour comme de nuit, 10 000 coureurs en quête de sensation traversent des paysages splendides autour du Mont Blanc au départ de Chamonix. Cependant, certains défenseurs de l'environnement pensent que la montagne serait fragilisée par des événements de ce genre surtout dans des zones fragiles où trop de monde empruntent les sentiers et dérangent la faune.

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