L'ACTU.
Mercredi 14 décembre, l'équipe de France a battu l'équipe marocaine lors de la demi-finale de la Coupe du monde de football. Les victoires des deux équipes lors de la compétition ont donné lieu à des célébrations, notamment sur les Champs-Élysées à Paris. De nombreux supporters franco-marocains se sont ainsi exprimés, et certains étaient partagés...
L'ARCHIVE.
La rencontre de la France et du Maroc était aussi symbolique, les deux pays partageant une histoire commune, des relations diplomatiques et culturelles fortes. Le Maroc a été un protectorat de 1912 à 1956. De nombreux marocains vinrent également en France dans le cadre de la demande de main-d'œuvre française.
Et si pour un match de football, les personnes aux origines marocaines et françaises peuvent éprouver des difficultés au moment de soutenir un camp, le reste du temps, comme le proposait le prix Goncourt Tahar Ben Jelloun, nul besoin de choisir.
Alors qu'il venait présenter son livre La nuit sacrée, couronné du prix Goncourt, l'écrivain et peintre franco-marocain évoquait avec Bernard Pivot le « métissage de l'imaginaire arabe, avec la langue française » sur Antenne 2. Celui qui se présentait comme « un écrivain qui utilise la langue française pour dire les racines marocaines » expliquait : « j'aime beaucoup cette impression, je trouve que c'est tout à fait ça, c'est un métissage entre les deux cultures, une osmose. » Il poursuivait : « je dis la France aux maghrébins et je dis le Maghreb aux Français. (...) Dans une relation de dialogue et de culture. »
Et, comme le disait lundi 12 décembre, Tahar Ben Jelloun à l'antenne de BFMTV, à l'issue de la rencontre France-Maroc : « il y aura une fête quelle que soit la victoire. »