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Le SNU, à la recherche du «savoir-être» inculqué à l'armée

Le SNU, à la recherche du «savoir-être» inculqué à l'armée

Lancé en 2019, le service national universel n’attire pas les foules. C’est pourquoi Emmanuel Macron compte bien le rendre obligatoire. Un moyen selon lui de faire naître une cohésion nationale et d’acquérir un «savoir-être». Est-ce qu’Emmanuel Macron regrette le bon temps du service militaire ?

Par la rédaction de l'INA - Publié le 30.03.2023 - Mis à jour le 12.01.2024
 

Il n'y a plus de service militaire en France. Mais un service national universel avec une file indienne pour récupérer son paquetage. Rien à voir avec ce qui se faisait en 1965...

Le SNU, service militaire nouvelle génération, se vante d’avoir les mêmes valeurs de cohésion et de mixité que l’ancien service militaire. Un discours politique bien huilé et pourtant déjà contesté dans les années 60.

Pourtant, ce n’est pas faute de répéter. L’armée permettrait d’enlever les étiquettes, de brasser les populations et d’ouvrir les horizons. En tout cas, c'était le discours des formateurs.

Mais malgré les efforts et les adaptations, la promesse de mixité sociale et de camaraderie n’est plus suffisante. Alors en 1977, un conscrit avait une idée avant-gardiste.

Son souhait est aujourd’hui réalisé avec le service national universel. Un séjour de cohésion de 15 jours, puis une mission d'intérêt général.

Lancé en 2019, sur les 800 000 jeunes potentiels, ce service n’a attiré que 32 000 volontaires en 2022.

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