Le prix Renaudot a été attribué le 3 novembre à Simon Liberati pour Performance, sur un écrivain septuagénaire qui renoue avec le succès en écrivant un scénario sur les Rolling Stones, et a une relation avec une femme de près de 50 ans plus jeune que lui.
Le journaliste de 62 ans est reconnaissable dans le portrait de ce personnage.
Né en mai 1960 à Paris, Simon Liberati a notamment collaboré aux magazines FHM et Grazia après des études à la Sorbonne. À 44 ans, il a publié son premier ouvrage, Anthologie des apparitions (Flammarion), considéré comme un roman culte sur l'adolescence. À cette occasion, il avait été invité de Thierry Ardisson dans l'émission «Tout le monde en parle». L'animateur estimait que le livre de la rentrée était celui de Liberati. Frédéric Beigbeder, qui l'éditait chez Flammarion, indiquait que l'auteur était «la révélation littéraire de la rentrée de 2004». Et que «dans quelques décennies, on continuera de lire son livre. Et nous tous, on sera oubliés».
Le deuxième livre de Simon Liberati, Nada exist sortira en 2007 avant L'hyper Justine, qui a obtenu en 2009 le prix de Flore. En 2011, il remportera le Femina pour Jayne Mansfield 1967, sur l'actrice et pin-up peroxydée au destin tragique. En 2016, il a écrit un livre consacré à son ancienne compagne, la romancière Eva Ionesco, qui fut une des habituées du Palace au tournant des années 80.
Simon Liberati était revenu chez Thierry Ardisson, en 2019, dans l'émission «Les terriens du samedi» :