Un grand classique du folklore russe pour le Nouvel an orthodoxe ! Dans l'archive en tête de cet article, nous vous proposons une version de « Plaine ma plaine » de 1967 par Armand Mestral.
Le 14 janvier, les Russes célèbrent ce qu’ils appellent l’ancien Nouvel an, conformément au calendrier julien en vigueur jusqu’à la révolution d’Octobre 1917. Une fête non religieuse donc où la population se retrouve en famille autour d'un repas interminable pour manger, boire, danser et chanter !
Sans nul doute résonne l'air entraînant du grand classique donc « Plaine ma plaine », cet hymne guerrier pour les héros de l'Armée rouge. Une version française bien différente a été écrite sur des paroles de Francis Blanche et chantée par Armand Mestral. L'acteur et chanteur était né d'un père russe.
Voici les paroles de la version que nous vous proposons, Armand Mestral est accompagné par l'orchestre du Raspoutine, sous la direction de Paul Toscano, et les balalaïkas de Dima Liakhoff :
Plaine, ma plaine,
Plaine, ô mon immense plaine
Où traîne encore le cri des loups,
Grande steppe blanche de chez nous.
Plaine, ma plaine,
Dans l’immensité de neige,
Entends-tu le pas des chevaux
Entends-tu le bruit de ces galops
Plaine, ma plaine,
Entends-tu ces voix lointaines
Les cavaliers qui vers les champs reviennent
Sous le ciel chevauchant en chantant
Vent de ma plaine,
Va-t-en dire aux autres plaines,
Que le soleil et les étés reviennent
Pour tous ceux qui savent espérer
Plaine, ma plaine,
Sous l’épais manteau de neige
La terre enferme dans sa main la graine
Qui fait la récolte de demain
Plaine, ma plaine,
Vent de la plaine
Tu peux gémir avec les loups
L’espoir est à nous plus fort que tout !
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