Le prix des carburants explose de nouveau. Une situation qui ressemble beaucoup à celle qu’ont connu les Français dans les années 70. En 1973, le premier choc pétrolier a entraîné une crise économique. Le président Georges Pompidou appelle à la sobriété énergétique.
Janvier 1974, le gouvernement annonce une hausse du prix des carburants. Et les Français digèrent la nouvelle. À quelques heures de cette augmentation, les automobilistes se ruent sur les pompes. Là encore, un air de déjà-vu.
Des prix qui flambent, à l’époque du tout-voiture. Comment y faire face ? D’abord, économiser du carburant. Puis le gouvernement réduit la vitesse maximum autorisée sur la route. Elle passe de 100 à 90 km/H ! En revanche, sur l’autoroute, ça ne change pas.
Et ce n’est pas tout. D’autres mesures ont été prises par le gouvernement. Mais le prix du carburant continue d’augmenter.
1976, les Français sont résignés. Et ce n’est pas le deuxième choc pétrolier de 1979 qui arrange les choses. Les frontaliers vont se servir à l’étranger, où l’essence est moins chère. En Belgique, par exemple. Ce qui fait les affaires de ce pompiste.
Il faudra attendre le début des années 80 pour voir une baisse du prix des carburants.