Aller au contenu principal
Sans arrêt, nuit et jour : le périphérique parisien, un axe bruyant depuis 1973

Sans arrêt, nuit et jour : le périphérique parisien, un axe bruyant depuis 1973

De 70 à 50km/h sur le périphérique parisien. La limitation entre en vigueur à partir du 1er octobre 2024. Une mesure de santé publique selon Anne Hidalgo, la maire de Paris. L’un des objectifs, c’est la lutte contre les nuisances sonores. Depuis son inauguration en 1973, le périphérique parisien est un véritable cauchemar pour les riverains.

Par Jérémie Gapin - Publié le 16.09.2024 - Mis à jour le 30.09.2024
 

Dès 1973 et l’ouverture du périphérique parisien, les riverains ont été excédés par le bruit. Au fil des années, les alertes vont se multiplier.

Pour lutter contre ces nuisances sonores, des murs anti-bruit ont été installés partiellement à partir du début des années 80. De nombreux riverains vont trouver cela insuffisant. En 1990, le bruit restait un problème de santé publique.

Une autre mesure pour lutter contre le bruit a été la limitation de vitesse. 80km/h en 1993, puis 70km/h en 2014 et 50 km/h en 2024. Mais là encore, les nuisances sonores persistent.

En 2014, la limitation à 70km/h avait provoqué une baisse du bruit, selon l’organisme Bruitparif. Mais de l’ordre de 0,5 décibel le jour, c’est à dire à peine perceptible. La réduction à 50km/h devrait entraîner 30 à 50% d’émissions sonores en moins. Insuffisant selon l’opposition. A la place, Valérie Pécresse, la présidente de la région Île-de-France, propose des revêtements phoniques sur le périphérique.

S'orienter dans la galaxie INA

Vous êtes particulier, professionnel des médias, enseignant, journaliste... ? Découvrez les sites de l'INA conçus pour vous, suivez-nous sur les réseaux sociaux, inscrivez-vous à nos newsletters.

Suivre l'INA éclaire actu

Chaque jour, la rédaction vous propose une sélection de vidéos et des articles éditorialisés en résonance avec l'actualité sous toutes ses formes.