Dès 1973 et l’ouverture du périphérique parisien, les riverains ont été excédés par le bruit. Au fil des années, les alertes vont se multiplier.
Pour lutter contre ces nuisances sonores, des murs anti-bruit ont été installés partiellement à partir du début des années 80. De nombreux riverains vont trouver cela insuffisant. En 1990, le bruit restait un problème de santé publique.
Une autre mesure pour lutter contre le bruit a été la limitation de vitesse. 80km/h en 1993, puis 70km/h en 2014 et 50 km/h en 2024. Mais là encore, les nuisances sonores persistent.
En 2014, la limitation à 70km/h avait provoqué une baisse du bruit, selon l’organisme Bruitparif. Mais de l’ordre de 0,5 décibel le jour, c’est à dire à peine perceptible. La réduction à 50km/h devrait entraîner 30 à 50% d’émissions sonores en moins. Insuffisant selon l’opposition. A la place, Valérie Pécresse, la présidente de la région Île-de-France, propose des revêtements phoniques sur le périphérique.