Moins de bouchons dans Paris : voilà la promesse du boulevard périphérique. En 1958, d’après les experts de l’époque, 400 000 voitures circulaient tous les jours dans la capitale. Objectif, donc, pour l'architecte urbaniste Raymond Lopez : décongestionner Paris.
Dès 1956, les travaux du premier tronçon débutent entre la porte d’Italie, au sud de Paris et la porte de la Plaine. Ce premier tronçon ouvre en 1963. Sous l'œil du Général de Gaulle et de son premier ministre Georges Pompidou, les travaux du périph continuent. Entre 1964 et 1970 plusieurs tronçons sont inaugurés. La nouvelle ceinture périphérique transforme Paris. Entre les routes, les nouveaux tunnels et les ponts, le béton coule à flot à dans la capitale. Au détriment parfois de la végétation.
Autre inconvénient pour les voisins du périph : le bruit et la pollution ! Ces nuisances sont les grandes désillusions du périphérique. Et elles ne seront pas évoquées par le premier ministre, Pierre Messmer, lors de l'inauguration le 25 avril 1973….
Aujourd’hui, le périphérique, c’est 1,1 million de passages par jour. Surchargé, pollué, trop bruyant, le périphérique est régulièrement remis en cause. Ses objectifs : végétaliser le périph, dédier une voie au covoiturage et pourquoi pas y intégrer les piétons et les cyclistes.