L'ACTU.
L’un des objectifs d’Emmanuel Macron est la construction de 6 nouveaux réacteurs nucléaires, pour une mise en service d’ici 2037 maximum. Le gouvernement décide d’accélérer sa politique sur le nucléaire civil, avec un projet de loi. Une situation qui ressemble à celle des années 70.
LES ARCHIVES.
1974, les effets du premier choc pétrolier se faisaient sentir et le prix du baril explosait. Il fallait trouver une solution à la crise énergétique. Pierre Messmer, alors Premier ministre avait la solution : « Notre grande chance, c’est l’énergie électrique d’origine nucléaire. » Il annonçait un grand plan nucléaire civil pour la France : « Nous avons pris la décision de réaliser en 1974 et 1975 le lancement de 13 centrales nucléaires. »
Il opta pour une politique du « tout-nucléaire ». Ce vaste programme pris le nom du Premier ministre, le plan Messmer. Le but était d'assurer l’autonomie énergétique du pays, dans les années à venir, comme l'expliquaient alors les journaux télévisés : « En 1980, le nucléaire doit couvrir 23% de la demande électrique. En 1985, 50%. À la fin du siècle, près de 90%. »
Objectif, construire toutes ces centrales d’ici 1980. Celle de Dampierre dans le Loiret était dans les temps. « Ici, les appareils essentiels sont des turbines, comme celles qui existent dans toutes les centrales thermiques. En tournant sous la pression de la vapeur, les turbines fournissent de l’électricité », présentait France 3 Reims en 1979.
En revanche, certains chantiers prirent un peu de retard. Exemple avec la centrale du Blayais en Gironde, mise en service en 1981 : « En rendement optimum, la centrale du Blayais produira 10% de l’énergie produite en France en 1979 et couvrira en énergie les besoins du grand sud-ouest. »
En 2023, la France compte 56 réacteurs, répartis sur 18 centrales. L’énergie nucléaire couvre 71% des besoins en électricité.
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