La fécondité tardive bat des records : elle n'a jamais été aussi haute depuis 1979, a indiqué l'INSEE lundi 10 janvier.
Après la Seconde guerre mondiale, les mères des enfants du «baby-boom» étaient encore jeunes et les naissances tardives étaient rares. Mais à partir de 1979, la fécondité tardive a commencé à augmenter, jusqu'à tripler : en 2019, sa part est trois fois plus importante que celle des années 70, selon l'INSEE. Cette évolution s'explique notamment par «l'allongement des études, les mises en couple plus tardives, le désir d'être stabilisée dans sa vie professionnelle avant d'avoir des enfants», analyse l'étude.
Emerveillement
La fécondité tardive est un sujet de société abondamment traité dans l'actualité. Nous avons retrouvé dans les archives de l'INA le témoignage de l'actrice Nicole Courcel. En 1980, elle venait défendre dans l'émission « Apostrophes » de Bernard Pivot son livre Julie Tempête qui raconte comme elle est devenue mère à l'âge de 42 ans. Son témoignage est fort, car avant la naissance de sa fille, elle raconte avoir « refusé trois enfants et en avoir perdu deux ». Elle explique ne pas avoir été avec les « bons compagnons » ou alors « avoir été punie ».
Elle reconnaît que sa fille n'a pas été « conçue volontairement (...) mais j'ai fait tout ce qu'il faut pour que cet enfant vienne. » « Je croyais je ne pourrais plus avoir d'enfant, j'ai reçu Julie comme un miracle », explique-t-elle, assurant, dans un sourire, qu'à partir de la naissance, « tout a été émerveillement ».
Julie Andrieu, la fille de Nicole Courcel, est aujourd'hui animatrice et critique gastronomique.
Pour les créateurs de contenus
Vous souhaitez utiliser ou reprendre la vidéo de Nicole Courcel évoquant sa grosses tardive sur le plateau de Bernard Pivot ? Elle est disponible à l'achat sur mediaclip, l'une des offres de l'INA réservées aux professionnels.
L'équipe éditoriale vous propose également un dossier de clips sur la maternité tardive.