Aller au contenu principal
2013 : avant le «naming», quand Lille baptisait son stade Pierre Mauroy

2013 : avant le «naming», quand Lille baptisait son stade Pierre Mauroy

La Métropole de Lille a conclu un partenariat avec l'enseigne de sport nordiste Decathlon pour rebaptiser le stade Pierre-Mauroy. Cet accord clôt un feuilleton financier qui durait depuis une quinzaine d’années.

Par la rédaction de l'INA - Publié le 30.06.2022
Stade de Lille Pierre Mauroy - 2013 - 02:04 - vidéo
 

Après plusieurs années d’attente, le stade Pierre-Mauroy de Villeneuve d’Ascq, près de Lille, a signé un contrat de «naming» avec Decathlon, valable cinq ans, pour 1,2 million d’euros par an. L'enseigne pourra dorénavant apposer son nom sur le fronton de l'enceinte sportive. Il faudra désormais dire Decathlon Arena-Stade Pierre-Mauroy. Depuis deux ans, la collectivité territoriale lilloise recherchait un sponsor fiable après la défection du Crédit mutuel.

Le grand stade lillois portait le nom de son ancien maire Pierre Mauroy (1928-2013) depuis 2013. A l’époque, faute de candidat satisfaisant, le choix économique du parrainage avait été écarté. La décision avait été prise en conseil municipal sous la présidence de Martine Aubry, maire de Lille. L'archive en tête d'article nous transporte le soir du vote du conseil municipal, le 21 juin 2013.

A l'issue de la séance, l’édile interrogée sur ce choix, précisait que les Lillois s’étaient prononcés à plus de 60% en faveur de ce baptême. Cette décision paraissait logique car le grand stade avait été l’un des derniers dossiers suivis par l’ancien maire, alors qu’il présidait la communauté de communes en 2008. Des images le montraient d'ailleurs découvrant la maquette du stade encore à l'état de projet. Le nom de Pierre Mauroy avait été voté à l’unanimité sous le regard du fils de l’ancien Premier ministre. Seuls les quatre Verts s’étaient abstenus soulignant que « l’émotion et le respect ne devait pas empêcher la lucidité », sans en préciser d’avantage.

Il était pourtant fait référence à l'argent. Ce soir-là, la maire précisait d'ailleurs que l'apposition du nom de son prédécesseur sur la façade du stade n'empêcherait pas de commercialiser le reste de l'enceinte. Car dès 2008, Martine Aubry, alors présidente (PS) de la communauté urbaine de Lille, avait espéré vendre le nom du stade pour 3,5 millions d’euros par an. L’idée avait été abandonnée jusqu'en novembre 2019. Une nouvelle procédure de «naming» a alors été relancée et 106 entreprises ont été contactées par la collectivité territoriale. L'occasion pour le journaliste de France 3 Lille, Simon Colaone, de revenir sur les nombreux épisodes de cette affaire. A découvrir dans l'archive ci-dessous.

S'orienter dans la galaxie INA

Vous êtes particulier, professionnel des médias, enseignant, journaliste... ? Découvrez les sites de l'INA conçus pour vous, suivez-nous sur les réseaux sociaux, inscrivez-vous à nos newsletters.

Suivre l'INA éclaire actu

Chaque jour, la rédaction vous propose une sélection de vidéos et des articles éditorialisés en résonance avec l'actualité sous toutes ses formes.