Un bulletin est blanc lorsque l’électeur glisse dans l’enveloppe un papier blanc sans aucun nom ou quand ils votent avec une enveloppe vide.
Le vote blanc, une démarche électorale récurrente. Pourtant, elle n’a aucun poids sur l’issue du scrutin. Ces bulletins vierges ne sont pas comptabilisés dans les suffrages exprimés.
La prise de conscience politique a du mal à prendre… Des dizaines de propositions de loi ont pourtant été déposées sur le sujet, en vain !
Jusqu'en 2013. La reconnaissance du vote blanc avait fait cette année-là l’unanimité à l’Assemblée après un vote des députés sur une proposition de l’UDI, le parti de Jean-Louis Borloo.
Dorénavant, les bulletins blancs sont différenciés des bulletins nuls, ceux qui sont raturés ou déchirés. Pour autant, ils ne sont toujours pas comptabilisés dans les suffrages exprimés.
En 2015, la porte-parole des "Citoyens du Vote Blanc" allait plus loin. Pour elle, les raisons de cette non-reconnaissance étaient claires : «Si le vote blanc était comptabilisé parmi les suffrages exprimés aujourd’hui il pourrait très clairement invalider une élection et c’est pour ça d’ailleurs que ça pose problème il y a eu de nombreuses loi qui sont passées sur le vote blanc aucune n’a permis que ce vote blanc puisse avoir ce pouvoir là», expliquait Magali Delamour.
Selon les sondages, une large majorité de Français sont pour la prise en compte du vote blanc dans les résultats d'une élection.